Politique

Le RN vole au secours de Matteo Salvini, qui encourt six ans de prison en Italie

POLITIQUE – Touche pas à mon pote. Ce samedi 14 septembre, Jordan Bardella et Marine Le Pen ont exprimé leur soutien à Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien d’extrême droite, poursuivi par la Justice italienne. Six ans de prison ont été requis contre le leader de Lega, accusé d’avoir bloqué illégalement en mer 147 migrants en 2019 lorsqu’il était ministre de l’Intérieur.

Ce qui, de ce côté des Alpes, a fait bondir ses alliés du Rassemblement national. « Son tort ? Avoir protégé le peuple italien, son identité et ses lois face à l’immigration anarchique. Soutien total à Matteo Salvini face à cette campagne d’intimidation et de persécution judiciaire », a réagi sur X, le président du RN Jordan Bardella.

« Pour avoir voulu mettre fin au trafic de migrants et protéger les frontières italiennes quand il était ministre de l’intérieur, Matteo Salvini subit un véritable harcèlement judiciaire visant à le faire taire. Le procès et la peine de six ans requise à son encontre est d’une extrême gravité alors que la submersion migratoire s’accentue partout en Europe », a renchéri Marine Le Pen, se disant « plus que jamais » aux côtés de celui qui est jugé pour privation de liberté et abus de pouvoir présumés pour avoir maintenu 147 migrants en mer pendant des semaines sur un navire géré par l’organisation caritative Open Arms.

Droits de l’Homme VS souveraineté

Auprès de l’AFP, l’avocat de l’association, Arturo Salerni, a confirmé que « l’accusation a demandé que l’ancien ministre de l’Intérieur Salvini soit condamné à six ans de prison ». Le même a indiqué que le verdict de ce procès sera connu dans un mois. Également cité par l’agence de presse, le procureur du Tribunal de Palerme, Geri Ferrara, a justifié cette réquisition en expliquant « qu’un principe clef n’est pas discutable : entre les droits de l’Homme et la protection de la souveraineté de l’État, les droits de l’Homme doivent prévaloir dans notre système heureusement démocratique ».

À noter que Matteo Salvini, qui fait partie de la coalition gouvernementale de Giorgia Meloni, avait déjà été poursuivi pour un chef d’accusation similaire. Mais le tribunal de Catane, également en Sicile, avait ordonné l’abandon des poursuites en 2021.

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