« Malades de cette obsession » : les piques d’Attal à ceux qui visent 2027 dans son camp
POLITIQUE – C’est généralement une leçon que l’on entend dans la bouche de ceux qui se font distancer. Ce mercredi 12 février sur RTL, le président du groupe EPR à l’Assemblée nationale, Gabriel Attal, a été interrogé sur les ambitions présidentielles qui s’aiguisent dans son propre camp, de Gérald Darmanin à Édouard Philippe en passant par Yaël Braun-Pivet.
Celui qui est aussi secrétaire général de Renaissance a assuré qu’il n’avait pas du tout cette échéance dans le viseur. « La politique française est malade de l’élection présidentielle », a dénoncé Gabriel Attal, déplorant que cette « obsession » s’exprime également dans son camp.
« C’est dans deux ans. Et qu’est-ce qu’on va faire ? En fait, il ne se passe plus rien pendant deux ans parce qu’il y a une élection présidentielle qui arrive ? », a interrogé le chef des députés EPR, tout en reconnaissant aux poids lourds du bloc central le « droit de se positionner » sur ce sujet.
Une fausse pudeur ?
« Moi, chef du parti, président du groupe Ensemble pour la République, je considère que la priorité c’est d’utiliser chaque semaine et chaque mois utiles pour agir pour les Français », a-t-il insisté. À noter que cette pudeur à l’égard de l’élection présidentielle tranche avec ce que son camp disait en amont de l’élection pour la tête de Renaissance à l’automne. Lorsque, par exemple, Valérie Hayer expliquait que l’ancien Premier ministre devait diriger le parti présidentiel pour « incarner l’avenir ».
Ou quand Gabriel Attal assumait dans Le Point d’avoir « une histoire à écrire avec les Français ». Plus récemment, c’est l’édition d’un tract par Renaissance qui a laissé entrevoir ses ambitions. Et pour cause, le portrait de l’intéressé y figure en (très) gros plan. Ce qui, selon Le Monde, a fait jaser en interne. Comme quoi le député des Hauts-de-Seine sait (aussi) regarder loin.
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