Politique

Marion Maréchal dément les accusations « grotesques » sur les finances de Reconquête

POLITIQUE – « Grotesques ». L’eurodéputée Marion Maréchal, élue sous les couleurs de Reconquête aux européennes mais désormais exclue de sa famille politique, a démenti ce lundi 24 juin avoir vidé les caisses du parti d’Éric Zemmour, comme le rapportait Le Canard Enchaîné.

« Ces accusations sont à la fois grotesques et totalement infondées. C’est toujours comme ça quand il y a une rupture politique, on règle ses comptes de manière générale par presse de gauche interposée, on essaye de salir », a balayé sur France 2 l’eurodéputée d’extrême droite.

« Je fais de la politique depuis longtemps, j’ai mené de nombreuses campagnes et ma probité n’a jamais été remise en cause. Je prends date avec vous, nous déposerons les comptes auprès » de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, assure malgré tout Marion Maréchal sur France 2.

Dans son édition du 19 juin, le Canard Enchaîné révélait les rémunérations élevées de proches de Marion Maréchal dans le cadre de la campagne des européennes. L’hebdomadaire évoque notamment le cas de quatre d’entre eux, dont la cheffe de cabinet de Marion Maréchal, le cofondateur et la directrice comptable de son école à Lyon et le neveu du négationniste Robert Faurisson, rémunérées à hauteur de 500 000 euros en tout via leurs sociétés de conseil. Le Canard mentionne aussi Philippe Vardon, élu municipal à Nice, « témoin de mariage » de Marion Maréchal et directeur de sa campagne, rémunéré 4 700 euros net.

Des européennes plus onéreuses que la présidentielle ?

Dans un e-mail cité par le journal, le trésorier du parti aurait tiré la sonnette d’alarme en interne, soulignant que « personne n’était rémunéré à ce niveau pendant la présidentielle. » L’eurodéputée, qui siégera dans le groupe ECR à Strasbourg, n’envisage pas pour autant de porter plainte.

Le 9 juin au soir, le parti d’extrême droite d’Éric Zemmour est parvenu à faire entrer cinq élus au Parlement européen dont Marion Maréchal, Guillaume Peltier et Nicolas Bay, vice-présidents de Reconquête et Laurence Trochu. Mais avant même d’avoir siégé, les quatre ont été exclus de Reconquête après avoir soutenu un « rassemblement » avec le RN lors des législatives anticipées, au grand dam d’Éric Zemmour.

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