Pour sortir du blocage, Ciotti ne voit qu’une solution et elle passe par Macron
POLITIQUE – Un « hold-up démocratique ». Voilà comment le président (contesté) des Républicains, Éric Ciotti, qualifie le maintient de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale, malgré la défaite de son camp aux élections législatives. « Monsieur Attal est toujours Premier ministre, Madame Braun-Pivet présidente de l’Assemblée nationale. Cet après-midi tout ce beau monde va se partager les places dans un accord secret », a encore fustigé le nouvel allié de Marine Le Pen, qui estime que la situation ne pourra pas tenir.
En cause, le prochain budget qui sera présenté à l’automne, et qui ne pourra recueillir un nombre de voix suffisant pour être validé par l’Assemblée. Ce qui pourrait déboucher sur une « situation de blocage » paralysant le pays. « La vérité, c’est qu’il y a à l’Assemblée nationale une majorité qui ne peut pas se retrouver dans ce gouvernement, dans cette alliance qui ne dit pas son nom, entre madame Borne, monsieur Attal, monsieur Wauquiez et les amis de monsieur Bertrand qui confisquent ce pouvoir », a poursuivi l’élu niçois, anticipant une « opposition contre cette méthode » au Palais Bourbon.
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Raison pour laquelle Éric Ciotti appelle le chef de l’État à quitter l’Élysée. « Emmanuel Macron a créé le chaos, il a perdu dans les urnes, il essaie de gagner sur le tapis vert par des “combinaziones”… Pour sortir de cette situation, il n’y a qu’une solution : qu’il remette sa démission », a insisté le député des Alpes-Maritimes.
À noter que l’intéressé avait déjà évoqué cette piste dans un entretien accordé mercredi 17 juillet au Figaro. Ce qui avait naturellement conduit le quotidien à lui demander qui devrait représenter son camp pour remplacer Emmanuel Macron. « La question se posera le moment venu », avait-il répondu. Sa nouvelle partenaire, Marine Le Pen, qui a bâti toute sa stratégie sur l’élection présidentielle, appréciera.
À voir également sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.