Politique

Pourquoi ce député entreprend un Metz-Paris à pied et à vélo

POLITIQUE – Enfiler ses baskets et son jogging pour défendre ses idées. Le député de la première circonscription de la Moselle, Belkhir Belhaddad, est parti ce samedi 2 novembre de Metz avec l’ambition de rejoindre Paris à pied et à vélo. « J’arrive mercredi à Paris, ils sont prévenus ! », a-t-il lancé lors de son départ depuis le Centre hospitalier régional Metz-Thionville.

Ce n’est pas seulement par goût du défi sportif que l’élu macroniste se lance dans ce périple de 330 kilomètres. Belkhir Belhaddad a une motivation très politique en tête : obtenir l’entrée en vigueur d’un amendement, voté à l’unanimité en octobre 2020, favorisant l’accès au sport des personnes diabétiques.

Sa course doit ainsi l’emmener à Verdun, Châlons-en-Champagne, Château-Thierry, Meaux… Et se terminer mercredi, devant le ministère de la Santé, situé dans le 7e arrondissement de la capitale, où il a l’intention d’interpeller la ministre Geneviève Darrieussecq. « Je vais faire le siège du ministère », a-t-il promis dans une interview au Républicain lorrain.

Une demande urgente au ministère de la Santé

« Malheureusement, le décret d’application n’est toujours pas paru et ce sont des pertes de chance importantes, malgré mes interpellations auprès du président de la République, de plusieurs Premiers ministres et de ministres de la Santé », déplore l’élu. La publication du décret permettrait aux personnes atteintes de diabète de type 2 d’accéder à des programmes d’activité physique adaptés dans des structures appelées maisons Sport Santé, ce qui pourrait améliorer leur santé.

Faciliter l’accès à l’activité physique adaptée pour les personnes atteintes de diabète de type 2 permet en effet de prévenir des complications graves telles que les maladies cardiovasculaires et les problèmes rénaux. Selon Belkhir Belhaddad, cette mesure pourrait ainsi aider le système de santé à économiser entre 7 et 10 milliards d’euros par an.

En France, environ 3,5 millions de personnes sont traitées pour le diabète, dont 92 % souffrent de diabète de type 2, caractérisé par une résistance à l’insuline. L’activité physique est reconnue par la Haute Autorité de santé comme le « premier traitement » de cette maladie, car elle aide le corps à mieux assimiler l’insuline.

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