Politique

Prisca Thevenot raconte l’agression dont son équipe et elle ont été victimes

POLITIQUE – Une enquête a été ouverte après l’agression mercredi 3 juillet, dans l’entre-deux-tours des législatives, de membres de l’équipe de campagne de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. Dans Le Parisien, la députée candidate dans les Hauts-de-Seine raconte l’altercation au cours de la laquelle sa suppléante et un militant ont été blessés.

Les faits se sont déroulés aux alentours de 20 heures à Meudon, dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine où Prisca Thevenot tente de se faire réélire. « Nous avions décidé, avec ma suppléante Virginie Lanlo et deux militants, d’aller faire le tour de la ville pour rafraîchir les affiches sur les panneaux électoraux officiels. Il n’était vraiment pas tard », témoigne la porte-parole ce 4 juillet. Elle évoque alors un « petit groupe de jeunes », « peut-être une dizaine », qui étaient en train de dégrader des affiches. L’équipe de la porte-parole leur fait remarquer que c’est interdit « sans aucune agressivité ». Une remarque qui aurait déclenché l’agression.

« Ils s’en prennent immédiatement à l’un de mes militants, blessant au passage Virginie », relate la candidate Renaissance, qui précise qu’elle n’a pas été prise pour cible. « Tout s’est passé très très rapidement car la police nationale qui devait patrouiller dans le secteur est arrivée en moins de cinq minutes », ajoute-t-elle.

30 000 policiers et gendarmes mobilisés dimanche

Virginie Lanlo, qui siège à la place de Prisca Thevenot depuis son entrée au gouvernement, a été blessée au bras et le militant souffre d’une fracture de la mâchoire, selon Le Parisien.

La porte-parole du gouvernement a déposé plainte. Le parquet de Nanterre a indiqué avoir ouvert une enquête notamment pour « violences commises en réunion sur un élu public ». Quatre personnes, dont trois mineurs, ont été placées en garde à vue, a-t-on ajouté de même source.

Cette agression intervient dans un contexte d’entre-deux-tours tendu, où « il se passe quelque chose qui confine à la libération de la violence », a déploré le ministre de l’Intérieur sur France 2. Gérald Darmanin a annoncé la mobilisation de 30 000 policiers et gendarmes, dont 5 000 à Paris et sa banlieue, mobilisés pour le second tour « afin que l’ultra gauche ou l’ultra droite » ne créent pas de « désordre ».

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