Quasi-candidat à Lyon, Jean-Michel Aulas est assuré d’avoir un adversaire en moins
POLITIQUE – L’histoire d’amour entre la ville de Lyon et Jean-Michel Aulas va bel et bien se poursuivre. L’ex-président historique du club de football de l’Olympique lyonnais laissait miroiter depuis plusieurs mois déjà son intention de briguer le siège de maire de la ville de Lyon.
C’est désormais chose faite ce jeudi 4 septembre, enfin presque. Au micro de BFM Lyon, Jean-Michel Aulas a confirmé qu’il allait se « lancer dans l’aventure dans quelques jours ». Une candidature qui se fera d’ailleurs « sans étiquette » politique, précise-t-il.
« Ça fait un moment que je réfléchis. Je me suis rendu compte que pour transformer les choses, gagner la ville de Lyon, il fallait être uni. On est dans les starting-blocks », a-t-il lâché, plusieurs mois après avoir déclaré au Figaro qu’il réfléchissait bel et bien à une candidature aux élections municipales 2026 à Lyon. « Les sollicitations, à ma grande surprise, sont très nombreuses et viennent de toutes parts, des commerçants aux politiques, en passant par les entrepreneurs, les jeunes », glissait alors l’homme d’affaires rhodanien.
Selon BFMTV, l’officialisation de sa candidature pour les municipales à Lyon doit intervenir dans les prochains jours et au plus tard début octobre.
Alliance avec la droite lyonnaise
La confirmation de ses intentions politiques s’est faite en en présence de Laurent Wauquiez et Pierre Oliver, maire LR du 2e arrondissement de la ville. Une mise en scène destinée à acter un accord entre la droite lyonnaise et Jean-Michel Aulas, assuré désormais d’avoir un concurrent en moins dans la course. Pierre Oliver ayant choisi de retirer sa candidature au profil de l’ancien patron de l’OL.
« Je suis heureux qu’on puisse s’associer. Nous avons envie de redonner l’attractivité à notre territoire. Nous voulons tourner la page des écologistes », a d’ailleurs salué le maire d’arrondissement.
De quoi offrir un boulevard à Jean-Michel Aulas, très proche de l’ancien maire de Lyon Gérard Collomb avant sa disparition en 2023. À sa mort, Gérard Collomb lui avait d’ailleurs transmis les rênes de son microparti, Prendre un temps d’avance. Provoquant l’incompréhension de sa veuve, Caroline Collomb, qui s’en est émue fin août, au point de demander la clarification de la situation du mouvement de son défunt mari.


