Un candidat de moins à la droite de la droite pour les européennes
POLITIQUE – Debout la France, mais pas l’Europe. Le député de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan annonce ce mardi 26 mars que son parti ne présentera pas de listes aux élections européennes, contrairement aux deux précédents scrutins en 2014 et 2019. « Je défends une vision gaullienne de la France et donc je resterai à l’Assemblée nationale et je ne conduirais pas de liste », a-t-il ainsi affirmé sur le plateau de CNews.
Le député de l’Essonne explique en substance se réserver pour les prochaines échéances électorales, « beaucoup plus importantes. » « Les circonstances ont changé. Mon rôle c’est d’être à Paris, à l’Assemblée nationale et de préparer les deux échéances futures qui sont la présidentielle et les législatives de 2027 », a encore expliqué celui qui avait fait alliance avec Marine Le Pen dans l’entre-deux tours de la présidentielle 2017.
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Battre Hayer et Glucksmann à tout prix
La liste « Debout la France », que son parti devait présenter était jusqu’à présent créditée de quelque 2 % d’intentions de vote dans les sondages, quand elle récoltait plus de 3,5 % lors des deux scrutins européens précédents.
« On aurait pu faire une liste Debout la France sans moi, ça aurait été très bien. Mais on n’avait pas les moyens financiers… Du moins, on voulait concentrer et garder nos moyens pour les échéances suivantes », a encore plaidé Nicolas Dupont-Aignan, en rappelant qu’il existe à leur actuelle « beaucoup » de liste sur la ligne de départ, qui plus est à droite de la droite, avec « toutes les nuances de souverainisme. »
S’il refuse pour l’instant de soutenir la liste du Rassemblement national de Jordan Bardella, ou celle de Reconquête menée par Marion Maréchal, l’élu estime qu’il faut « battre à tout prix les listes de madame Hayer et de monsieur Glucksmann. » Car selon lui, « les deux sont dangereux pour la France. Ils veulent supprimer la France. » Un discours déjà entendu ailleurs, effectivement.
Non-partant, Nicolas Dupont-Aignan est immédiatement l’objet de beaucoup de convoitises. « Nous sommes tous des avocats de la souveraineté nationale. Ses partisans sont les bienvenus autour de Marion Maréchal pour battre Von der Leyen et changer l’Europe », a rapidement réagi Guillaume Peltier sur les réseaux sociaux, le numéro 2 de la liste Reconquête.
À voir également sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.