Yann Barthès voulait arrêter d’inviter des politiques… mais reçoit François Hollande
QUOTIDIEN – « Nous n’inviterons plus de politique »… Enfin, peut-être. Il y a trois jours, pour la rentrée de son émission Quotidien, Yann Barthès annonçait que le programme n’accueillerait plus de personnalités politiques sur son plateau. « Ils sont devenus inaudibles et déroulent leurs éléments de langage sur tous les plateaux », expliquait-il dans un entretien accordé à La Tribune dimanche 1er septembre.
Sauf que la bonne résolution de rentrée n’a pas tenu bien longtemps puisque le présentateur a reçu ce mercredi 4 septembre l’ancien président François Hollande « pour réagir à la crise politique », alors que le suspense sur l’identité du futur Premier ministre est toujours à son comble.
L’annonce de cet invité « exceptionnel » a fait tilter les internautes qui se demandent bien pourquoi le député se retrouve sur le plateau après cette règle du « 0 politique ».
Invitation sous certaines conditions
Toutefois, comme il le soulignait dans La Tribune, Yann Barthès se réservait le droit d’inviter des politiques sous certaines conditions.
Or justement, avant de commencer son entretien avec le député de Corrèze, le présentateur a pris les devants en expliquant que son invité remplissait « plusieurs cases » : « J’ai dit dans une interview que nous ne recevrions plus de politiques sauf exception. L’exception, c’est par exemple la sortie d’un livre évènement, le statut d’ancien chef de l’État ou d’ancien premier ministre ou d’une grande figure rare dans les médias ».
Et justement, François Hollande, en plus d’être un ancien président, a présenté ce soir son nouveau livre Le défi de gouverner, aux éditions Perrin. Ce qui ne l’a évidemment pas empêché de commenter la dissolution de l’Assemblée nationale et la crise politique actuelle qui ne fait que traîner en longueur…
Interrogé sur une éventuelle nouvelle candidature à l’Elysée, l’ancien chef de l’Etat a répondu, comme à son habitude, avec beaucoup d’humour : « Non, je ne l’envisage pas aujourd’hui… je ne l’écarte pas non plus ! » Et François Hollande de plaisanter : « Si je suis en vie, oui c’est possible ! »
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