Santé

Avec la rentrée, vous avez peur de voir débarquer les poux ? Voici comment les éviter

SANTÉ – Ils ont beau ne mesurer que 2 à 4 mm de long, leur évocation provoque à coup sûr l’envie de se gratter la tête. Et quand ils sont bien là, il faut agir vite pour éviter qu’ils ne s’installent durablement. Eux, ce sont les poux de tête. Parasites inoffensifs mais coriaces, ils provoquent de fortes démangeaisons du cuir chevelu deux à six semaines après la contamination.

S’ils affectionnent tant celui des enfants, c’est parce qu’ils se transmettent de tête à tête mais aussi souvent par l’intermédiaire d’objets (écharpes, bonnets, accessoires pour cheveux, peluches) que les enfants emportent avec eux à la crèche ou à l’école. Selon le site de l’Assurance-maladie, un enfant scolarisé sur cinq risque d’être infesté par ce type de poux. D’où l’importance de mettre en place des gestes préventifs dès la rentrée scolaire pour éviter tout risque de contamination.

Vérifier régulièrement la tête de son enfant

À ce jour, il n’existe pas de traitement préventif contre les poux. En revanche, des gestes simples permettent d’éviter d’en attraper. À commencer par vérifier régulièrement la tête de votre enfant, si vous avez été alerté sur la présence de poux à l’école. Si les poux sont souvent bien visibles sur le cuir chevelu, ce n’est pas toujours le cas de leurs œufs, les lentes. Blanchâtres et collantes, elles sont souvent localisées à la racine des cheveux. Pour les attraper, il est recommandé de se munir d’un peigne à poux, aux dents rigides et très resserrées, et de le passer mèche à mèche sur cheveux mouillés et démêlés à l’aide d’un après-shampoing. Il faut particulièrement surveiller l’arrière de la nuque et derrière les oreilles, deux zones très prisées des petites bestioles.

Éviter de prêter ses affaires

Les poux se transmettant le plus souvent par contact direct, il est aussi conseillé de garder les cheveux longs attachés et de rappeler aux enfants de ne pas prêter leurs affaires personnelles comme les écharpes, les bonnets ou les brosses à cheveux.

L’utilisation d’un traitement anti-poux de manière préventive n’est pas utile, puisqu’elle ne permet pas de réduire le risque de contamination. Et aucun produit « préventif » vendu dans le commerce n’a prouvé de réelle efficacité. En revanche, au moindre doute, il est possible de traiter l’environnement de l’enfant, en lavant à 60 °C toutes ses affaires suspectées d’être porteuses de poux, ainsi que les draps. Un passage au sèche-linge pendant 20 minutes à température maximale augmente les chances d’éliminer tous les poux. Les peignes et brosses à cheveux peuvent être trempés dans de l’eau très chaude (minimum 60 °C). Quant aux objets ne pouvant être ni lavés, ni trempés, il est possible de les isoler trois ou quatre jours dans un sac hermétique.

Quels sont les symptômes de présence des poux ?

Outre les fortes démangeaisons, de jour comme de nuit, il existe des signes pouvant indiquer la présence de poux. En cas de contamination, de petites traces rouges ou bleutées peuvent apparaître sur le cuir chevelu : ce sont les traces de morsure des poux. Un grattage important peut aussi entraîner des lésions de la peau, notamment derrière les oreilles, sur le cou et sur la nuque, tout comme l’apparition de ganglions.

En cas de présence avérée des poux, il faut traiter sans tarder en choisissant un traitement efficace à la fois sur les poux et les lentes. Aujourd’hui, ce sont les produits « étouffeurs de poux » qui ont la cote. À base d’huile végétale (coco, jojoba) ou minérale, ils engluent les poux et les font suffoquer.

Il est vivement recommandé de traiter tous les membres de la famille en même temps car, comme le souligne UFC-Que Choisir, « le décalage entre les traitements est la plus grande cause de recontamination ».

Pour que le traitement soit efficace, il est recommandé de le répéter à J+10 pour éliminer les dernières lentes survivantes et écloses entre-temps.

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