Santé

Bonne nouvelle : dormir plus le week-end pour « rattraper » ses heures est bénéfique

SOMMEIL – Faire la grasse matinée le week-end pour rattraper la dette de sommeil accumulée la semaine, vraie bonne idée ? Si les experts sont loin d’être unanimes sur la qualité des heures de rattrapage en question, une équipe de chercheurs a démontré que dormir le week-end avait des effets bénéfiques sur le cœur.

Lors du congrès de la Société européenne de cardiologie (le Congrès ESC 2024), dimanche 1er septembre, les résultats d’une étude sur les corrélations entre ces heures de rattrapage et les maladies cardiaques ont été présentés. Conclusion : oui, le sommeil compensatoire du week-end a des effets positifs sur la santé cardiaque, puisque les personnes qui rattrapent le plus de sommeil le week-end ont 20 % de risque en moins de développer une maladie cardiaque, selon l’étude.

Les chercheurs ont analysé une cohorte de 90 903 personnes de la UK Biobank – une base de données biomédicales à grande échelle et une ressource de recherche, contenant des informations approfondies sur la génétique et la santé. Les participants ont notamment indiqué combien de temps ils dormaient par nuit. Ceux dormant en moyenne moins de sept heures, soit environ 22 % du groupe, ont été considérés comme manquant de sommeil.

Un risque plus faible de maladie cardiaque

Ils ont été dotés pendant un bref moment d’un appareil de suivi du sommeil qui a permis de mesurer le nombre d’heures supplémentaires qu’ils rattrapaient pendant le week-end. Leur état de santé a ensuite été monitoré sur plusieurs années. « Un sommeil compensatoire suffisant est lié à un risque plus faible de maladie cardiaque, a conclu le coauteur de l’étude, Yanjun Song, dans un communiqué. L’association est encore plus prononcée chez les personnes qui manquent régulièrement de sommeil en semaine. »

Autrement dit, les personnes en manque de sommeil mais ayant dormi au moins 90 minutes de plus que d’habitude le week-end, avaient un risque inférieur d’environ 20 % de contracter diverses maladies – notamment l’insuffisance cardiaque, la fibrillation auriculaire, les cardiopathies ischémiques et les accidents vasculaires cérébraux – par rapport aux personnes qui compensaient moins le week-end. L’analyse n’a pas montré de différences entre les hommes et les femmes.

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