Santé

Ce que contient la charte sur l’endométriose signée par la ministre de la Santé

SANTÉ – Mieux repérer l’endométriose, pour mieux la soigner. À l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre l’endométriose, la ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin, s’apprête ce vendredi 28 mars à signer « une charte nationale » pour lutter contre cette maladie, qui touche 1 femme sur 10 en France.

Pour le secteur de la santé, l’enjeu est de taille : à ce jour, il faut en moyenne sept ans pour poser un diagnostic sur cette maladie gynécologique chronique. Avec cette charte, le gouvernement compte réduire ce délai, et permettre aux femmes d’être soulagées plus rapidement.

Les femmes atteintes d’endométriose subissent en effet d’importantes douleurs, notamment lors de leurs règles ou des rapports sexuels. Par ailleurs, cette maladie peut également provoquer des troubles digestifs ou urinaires, mais aussi d’infertilité pour environ 30 % à 40 % des femmes concernées, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale.

Pour accélérer les diagnostics, la ministre de la Santé se rend ce vendredi en Nouvelle-Aquitaine afin de signer une charte avec l’agence régionale de santé (ARS). « Cette première convention sera ensuite signée dans tout le pays », a-t-elle indiqué.

Mieux former les professionnels de santé

Cette charte doit avant tout permettre de mieux former les professionnels de santé, notamment les médecins libéraux, mais aussi les infirmiers, pour qu’ils puissent mieux repérer cette pathologie. Le texte doit aussi permettre de mieux accompagnement les femmes une fois la maladie identifiée.

La ministre de la Santé a également précisé que des actions de sensibilisation seront menées dans les collèges et les lycées, notamment en classe de troisième et de seconde.

Par ailleurs, un décret doit être signé début avril pour faciliter l’accès aux Endotests, des tests salivaires récemment arrivés en France et qui permettent de dépister la maladie en l’espace de quelques jours seulement. Grâce à ce décret, ces tests seront accessibles dans 20 hôpitaux supplémentaires, alors qu’ils sont déjà disponibles dans 80 hôpitaux à travers le pays.

Ce test ne s’adresse pas à toutes les patientes potentiellement atteintes d’endométriose. Il ne doit intervenir qu’après des examens par imagerie, au cas où ces derniers ne permettraient pas de conclure, malgré la présence de douleurs persistantes. Le but est de pouvoir conclure à la nécessité ou non d’une opération chirurgicale par coelioscopie, procédure invasive et aux résultats incertains.

À voir également sur Le HuffPost :

La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.