Cette grande école met en place un dispositif d’« absence pour règles incapacitantes »
CONGÉ MENSTRUEL – Dès aujourd’hui, les étudiantes à Sciences Po Lyon qui souffrent de règles invalidantes pourront bénéficier de 15 jours d’absence par année d’étude. L’annonce a été officialisée ce mardi 23 octobre dans un communiqué par l’institut d’études politiques (IEP) lyonnais.
En mettant en place ce dispositif, Sciences Po Lyon assure renforcer « son engagement en faveur du bien-être et de la réussite de ses étudiantes et étudiants ». « Cette initiative vise ainsi à garantir un environnement d’étude inclusif et bienveillant, en reconnaissant les défis et réalités de chaque étudiante et étudiant », précise encore l’IEP.
Un certificat ou une attestation sur l’honneur nécessaires
Pour pouvoir bénéficier de ces jours de congé menstruel, les étudiantes devront fournir à l’IEP « une attestation délivrée par un professionnel de santé agréé, que ce soit un médecin, une sage-femme ou un service de santé universitaire ». Elles pourront aussi transmettre « une déclaration sur l’honneur certifiant leur situation ».
Si Sciences Po Lyon se targue de devenir « le premier établissement du site Lyon-Saint-Étienne à autoriser des absences pour raisons de santé liées à des règles incapacitantes », il n’est pas le seul établissement d’enseignement supérieur à instaurer un tel dispositif. Comme le rappelle franceinfo, l’Université Paris-Est Créteil a aussi mis en place depuis la rentrée 2024 un « congé menstruel pour les étudiantes souffrant de dysménorrhées », c’est-à-dire de douleurs menstruelles.
Ces initiatives interviennent alors que plusieurs projets de loi proposant l’instauration d’un congé menstruel ont été présentés ces dernières années à l’Assemblée ou au Sénat, avant d’être tous retoqués.
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