Santé

Claire Michel annonce qu’elle n’était pas atteinte par une E.coli attrapée dans la Seine

SANTÉ – Les signaux étaient déjà là, mais la Seine peut souffler. La belge Claire Michel, forcée d’annuler sa participation aux épreuves de triathlon mixte pour cause de maladie, a infirmé les rumeurs. Sur sa page Instagram mercredi 7 août, l’athlète ainsi expliqué que les analyses avaient montré qu’elle était atteinte d’un virus, et non pas d’une infection par la bactérie Escherichia coli (E. coli).

Pour beaucoup d’observateurs, il s’agit plus d’une confirmation que d’une surprise. Comme nous le rapportions dans l’article ci-dessus, plusieurs éléments laissaient peu de place à la probabilité que la sportive ait contracté sa maladie digestive suite à l’ingestion de l’eau de la Seine durant l’épreuve de triathlon du 31 juillet dernier. En particulier, l’absence d’autres sportives malades ayant nagé dans la Seine. Les analyses de la policlinique du village olympique lèvent désormais définitivement le doute.

L’athlète raconte ainsi avoir vécu des jours difficiles, où « après trois jours de vomissements et de diarrhée » elle a eu besoin d’un support médical pour récupérer des forces. Une durée suffisant pour justifier de faire des examens poussés, puisque c’est à partir de plus de 48 heures de symptômes aigus que l’on en cherche la source, comme l’a expliqué au HuffPost Benoît Jaulhac, chef du laboratoire de bactériologie au CHRU de Strasbourg.

« On fonctionne dans ces cas-là par élimination, détaille ainsi le professeur. Si elle n’a pas de signe inflammatoire ou d’infection, si dans les diarrhées on retrouve les 300 à 500 germes d’E. coli qu’on a normalement en nous, cela peut être n’importe quelle virôse digestive ».

Un virus, donc, sur lequel la sportive belge ne donne pas plus de précision. S’il a été contracté au village olympique, il faudra bien sûr prêter une attention aux gestes barrières. Si les sportifs suisses Adrien Briffod et Simon Westermann ont tous deux dû renoncer à la compétition à la suite de problèmes gastriques, pour le moment, aucune épidémie ou montée anormale du nombre de problèmes digestifs n’est à noter chez les athlètes olympiques.

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