Santé

Jours de répit, guichet unique… Les annonces du gouvernement pour les aidants

POLITIQUE – Une respiration pour les Français qui aident leurs proches âgés, handicapés ou malades. C’est l’objectif de la nouvelle stratégie « Agir pour les aidants 2023-27 », que doit présenter ce vendredi 6 octobre le gouvernement, à l’occasion de la Journée des aidants.

La ministre des Solidarités et de la Santé Aurore Bergé a déjà dévoilé les grandes lignes de ce plan qui doit « permettre de prendre soin de ceux qui prennent soin des autres », dans un entretien accordé à Ouest-France ce jeudi soir.

En France, huit à onze millions de personnes soutiennent un proche en situation de handicap, en perte d’autonomie ou porteur d’une maladie chronique ou invalidante, selon le ministère des Solidarités. « Actuellement, la moitié des aidants décède avant la personne qu’ils aident… (…) Ce chiffre démontre la détérioration potentielle de la santé des aidants. Il était donc plus qu’urgent d’agir », martèle la ministre des Solidarités et de la Santé

« Dans tous les départements, nous voulons donner naissance à un service public départemental d’autonomie, une sorte de guichet unique physique facilitant la vie et les démarches des aidants », explique-t-elle.

40 000 places de répit d’ici à 2027

Autre mesure phare du nouveau plan du gouvernement, « nous allons créer 6 000 places supplémentaires de répit, en accueil de jour, le temps d’un week-end ou d’une semaine. Ce qui nous permettra d’atteindre 40 000 places de répit d’ici à 2027 pour les personnes âgées, les personnes handicapées quel que soit leur âge », annonce Aurore Bergé.

« Nous allons tenir la promesse faite aux aidants durant la campagne présidentielle : avoir, a minima, quinze jours de répit par an pour souffler », ajoute la ministre.

La ministre va aussi présenter une charte d’engagement signée par de grandes entreprises françaises (SNCF, la Poste, l’Oreal, la BNP…) s’engageant à mieux accompagner leurs salariés aidants. « Il faut que les entreprises aient une vraie culture de bienveillance à l’égard des aidants, en les soutenant financièrement, en renforçant le congé proche aidant auquel ils ont droit », conclut-elle.

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