« Le Magazine de la santé » restera finalement à l’antenne, mais…
TÉLÉVISION – Alors que le plus vieux jeu télévisé du PAF, Des chiffres et des lettres, va s’arrêter, un autre programme phare de France Télévisions va lui finalement se poursuivre, un temps menacé.
Dans une interview pour La Tribune du Dimanche ce week-end, le patron des programmes des chaînes du service public annonce le prolongement du Magazine de la santé sur France 5, une « émission historique » de la chaîne, face à « l’émoi » suscité par l’annonce en octobre dernier de son arrêt en fin de saison.
Stéphane Sitbon-Gomez explique que France Télé travaille « à l’élaboration d’une nouvelle formule » dans laquelle « Jimmy Mohamed y sera seul aux commandes tous les jours », lui qui est présent sur le plateau depuis la rentrée de 2023.
Marina Carrère d’Encausse, qui présente l’émission depuis 24 ans, ne sera plus de la partie. Mais elle « conserve la présentation d’“Enquête de santé” en première partie de soirée », précise Stéphane Sitbon-Gomez. « Nous travaillons avec elle sur des documentaires de société, à l’image du film sur la fin de vie qu’elle a réalisé il y a quelques mois et qui a eu un grand impact », ajoute-t-il.
La fronde de personnalités de l’émission
Ces derniers mois, Michel Cymes et Marina Carrère d’Encausse n’avaient pas hésité à faire savoir ouvertement leur désaccord face à l’arrêt annoncé de l’émission en juin. Sur le plateau de C à vous le 18 avril, Michel Cymes, le médecin et ancien coprésentateur du programme avait poussé un coup de gueule.
« L’arrêt du “Magazine de la santé” oui, je suis très en colère, Marina aussi est très en colère, parce qu’on est une victime collatérale d’une guerre entre l’actionnaire majoritaire de la maison de production, qui est TF1, et France Télévisions, parce qu’il y a eu une plainte de TF1 contre France Télévisions… », avait-il déploré.
Face à l’annonce de l’arrêt du programme, une centaine de personnalités de la santé avaient aussi signé une tribune pour s’y opposer, dont l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn ou le médecin urgentiste Patrick Pelloux.
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