Santé

Le retour du masque obligatoire contre le Covid n’est pas évoqué à ce stade, assure le ministre de la Santé

CORONAVIRUS – Début août, le ministre de la Santé se disait « vigilant » quant à une résurgence des cas de Covid-19, liée notamment à l’émergence du variant Eris. Si la prudence est toujours de rigueur, le scénario d’un retour du masque obligatoire dans certains lieux communs d’ici l’automne n’est actuellement pas sur la table, a fait savoir Aurélien Rousseau ce lundi 21 août.

« Aujourd’hui, on n’a pas ce scénario » d’une obligation du port du masque « parce que les variants dont vous parlez sont sous surveillance », a déclaré le ministre de la Santé sur BFMTV.

En juillet, l’Organisation Mondiale de la Santé a rajouté sur sa liste des variants à surveiller un petit nouveau, le EG.5.1 ou Eris, un sous-variant d’Omicron. Quelques semaines plus tard, une légère reprise épidémique était observée en France, mais « aujourd’hui, la Covid-19 et les mutations qu’on connaît ne présentent pas de dangerosité ou de niveau d’incidence particulièrement inquiétant » insiste Aurélien Rousseau.

Avoir « le réflexe » du port du masque

Lors d’un point presse organisé le 11 août dernier, la Direction générale de la Santé avait évoqué une incidence qui reste « à des niveaux faibles », avec une hausse constatée de « 6,2 à 7,7 pour 100 000 ».

Dix jours plus tard, les chiffres n’ont pas évolué : « On est sur une incidence qui monte faiblement, un très faible impact hospitalier », confirme Aurélien Rousseau. La DGS a toutefois mis en garde sur l’impossible comparaison entre les taux d’incidence enregistrés désormais et ceux des épidémies précédentes, en raison notamment des modifications du dispositif de suivi.

Ces nouvelles rassurantes n’ont cependant pas empêché le ministre de la Santé d’encourager les Français à « banaliser » le port du masque, même hors pic épidémique. C’est « la première étape, dès qu’on a un symptôme, dès qu’on est en contact avec des personnes fragiles : on reprend le réflexe de mettre le masque. (…) Le masque c’est banal quand on a des symptômes », insiste-t-il.

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