Santé

Pour Émilie Dequenne, « le cancer n’est pas une maladie honteuse »

SANTÉ – Elle est en pleine rémission d’un cancer extrêmement rare. L’actrice belge Émilie Dequenne a été interrogée sur France Inter, ce jeudi 13 juin. Si elle a fait le choix d’en parler, c’est pour montrer que le « cancer n’est pas une maladie honteuse ». « C’est déjà tellement dur, on se sent déjà tellement seule, si en plus de ça je dois me taire… », a-t-elle ajouté.

Elle est également revenue sur son apparition remarquée en mai dernier sur le tapis rouge Cannois. Pour elle, il était « important » de montrer que l’on « peut vivre des moments beaux, forts, magiques en dépit de la maladie ».

En octobre dernier, l’actrice, prix d’interprétation féminine à Cannes en 1999, avait révélé être touchée par un corticosurrénalome, un cancer extrêmement rare situé au niveau du rein, son incidence mondiale étant de 1 sur 2 millions selon le site Ophranet. Ce qui l’avait obligé de mettre sa carrière en suspens, et de mettre « un film en sinistre ».

Ce qui l’a également poussé à parler publiquement de sa maladie. « J’ai tourné une semaine, puis on a été obligé d’arrêter. Ça parle, dans ce métier. Et il était hors de question que n’importe quoi se dise. J’avais envie d’avoir le contrôle de ce qui se dit et de dire la vérité », explique-t-elle.

Une rémission sous « haute surveillance »

Début avril, Émilie Dequenne avait annoncé être en rémission totale. Une rémission qui reste « sous haute surveillance », a-t-elle précisé à France Inter. « C’est une rémission alternative, je dirais, avec ce genre de maladie. Il y a toujours des hauts et des bas. Tous les deux mois, je vois le médecin. Il a des plans d’action en cas de récidive, en cas de problème », détaille l’actrice.

Néanmoins, elle a pu reprendre les tournages. « Je viens de participer à un épisode de Capitaine Marleau [série télé policière et comique diffusée sur France 2, ndlr], avec Josée Dayan. J’ai pris énormément de plaisir » admet-elle.

L’actrice assure que son cancer ne l’empêchera pas de faire ce qu’elle aime : « Ça devient une forme de handicap. […] Je ferais en sorte de prendre soin de moi, de faire ce qu’il y a à faire médicalement pour ne pas mettre en péril les tournages, mais je tournerai quand même. »

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