Agbégnénou regrette de ne pas être porte-drapeau à Paris, mais le comité olympique assume
JEUX OLYMPIQUES – Il faut laisser la place aux autres. Voici le message de la secrétaire générale du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) Astrid Guyart ce dimanche 17 mars sur franceinfo. Elle a ainsi répondu à la judoka Clarisse Agbégnénou, qui s’est plainte de ne pas pouvoir postuler pour être porte-drapeau aux JO de Paris.
L’ex-escrimeuse a été invitée à s’exprimer sur ce début de polémique dans l’émission Club info ce dimanche soir. Quelques heures plus tôt dans une story Instagram, Clarisse Agbégnénou regrettait de ne pas pouvoir être porte-drapeau en 2024, elle qui l’a été en 2021 à Tokyo pendant le Covid.
« Ce qui est certain c’est que c’est le signe d’une attente. Il y a énormément d’athlètes, je pense, qui souhaiteraient avoir cette fierté, cet honneur de porter le drapeau. C’est bon signe il y a envie de représenter la délégation », a commencé Astrid Guyart du CNOSF.
« Une expérience incroyable »
Et de poursuivre, en assumant le processus de sélection décidé par le CNOSF : « Le choix a été fait que ce rôle d’une vie soit possible pour le plus grand nombre de sportifs. Ceux qui l’ont déjà été peuvent s’effacer pour laisser un autre être porte-drapeau et vivre cette expérience incroyable. »
Clarisse Agbégnénou comprend… mais quand même. « Bien sûr j’entends cet argument (…). Je voulais me présenter parce que ça n’a pas été facile aux JO de Tokyo. On a fait une cérémonie d’ouverture sans masque ni public, ça reste donc une chose que j’ai faite à demi… Je ressens un petit goût d’inachevé », expliquait-elle sur Instagram.
Pour la première fois, les quatre porte-drapeaux des équipes olympiques et paralympiques seront élus par leurs pairs. Les fédérations pourront présenter chacune un candidat et une candidate. Le vote sera ensuite réalisé avec l’intégralité des athlètes de la délégation française. Les noms des quatre élus devraient être dévoilés mi-juillet.
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