Après un premier report, le triathlon des JO a bien lieu ce mercredi
JEUX OLYMPIQUES – Les athlètes ont le feu vert. Après des mois de doutes autour de la qualité de l’eau de la Seine et un premier report embarrassant, les deux épreuves de triathlon programmées ce mercredi 31 juillet ont finalement bien lieu. Un soulagement, aussi bien pour les sportifs que pour les organisateurs et les autorités.
La nouvelle a été annoncée dans la nuit par le comité d’organisation des JO et l’instance internationale World Triathlon, qui ont conjointement déclaré dans un communiqué que « les résultats des dernières analyses d’eau – de la Seine – ont été jugés conformes ».
Le départ de la course féminine a été donné à 8 h 00 au niveau du pont Alexandre III, en plein cœur de Paris, comme vous pouvez le voir dans les tweets ci-dessous. Les hommes se sont ensuite élancés à 10 h 45, du même endroit.
La course masculine devait initialement avoir lieu mardi matin, mais elle a été reportée pour des « raisons sanitaires », les taux de bactéries relevés « à certains endroits » du parcours étant « encore supérieurs aux limites acceptables ». Les deux entraînements de « familiarisation » dans la Seine prévus dimanche et lundi, avaient également été annulés pour cause de pollution.
Le comité d’organisation des Jeux Olympiques avait alors annoncé que l’épreuve masculine de triathlon serait reportée à mercredi, si la qualité de l’eau le permettait. Si la Seine n’avait pas été baignable, un autre report à la journée de vendredi était possible, mais en cas de mauvais résultats persistants, le triathlon aurait dû être amputé de sa partie natation pour se transformer en duathlon (enchaînement course à pied, vélo, course à pied).
Depuis le mois de juin, la Ville de Paris publie chaque semaine les résultats de la qualité de l’eau de la Seine pour quatre points clés : Bercy, Bras Marie, Alexandre III et Bras de Grenelle. Ces analyses permettent en particulier de vérifier le taux des Escherichia coli et des entérocoques dans le fleuve. Leur présence en grande quantité peut en effet provoquer des gastro-entérites ou des maladies de la peau.
Pour assurer la baignabilité de la Seine, la mairie de Paris a notamment fait construire un gigantesque bassin de rétention pouvant recevoir jusqu’à 50 000 m3 d’eaux usées et pluviales de la capitale en cas de fortes pluies. C’est justement les importantes averses de vendredi et samedi qui ont dégradé la qualité du fleuve en début de semaine.
Au total, l’État et les collectivités franciliennes ont investi 1,4 milliard d’euros pour rendre la Seine baignable. Ce mercredi matin, la ministre de Sports Amélie Oudéa Castera a conclu : « Promesse tenue : la Seine est baignable pour nos triathlètes. Maintenant, que le meilleur gagne ».
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