Avant les JO, cette funambule a traversé les airs pour arriver au Stade de France
JO – Quand la vie ne tient qu’à un fil, de 16 millimètres de diamètre précisément. À moins de deux mois des Jeux olympiques de Paris 2024, la funambule Tatiana-Mosio Bongonga a effectué sans accroche une vertigineuse traversée à grande hauteur entre les quartiers populaires de Saint-Denis et le Stade de France.
Ce samedi 8 juin, des centaines de curieux sont venues le long du canal Saint-Denis et au pied du Stade de France assister au franchissement de 240 mètres que Tatiana-Mosio Bongonga a réalisé à 30 mètres de hauteur, seulement munie d’un balancier. Un spectacle impressionnant.
Un lien entre le cirque et les JO
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, au rythme entraînant de la musique rock d’un groupe installé sur un escalier du Stade de France, vêtue d’une robe miroir couleur d’or, Tatiana-Mosio Bongonga s’est avancée sur le fil, si fin, si long.
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Pendant une demi-heure, l’artiste de 40 ans a progressé centimètre après centimètre. Elle s’est arrêtée à intervalles réguliers pour réaliser des acrobaties au-dessus du vide : grand écart, toupie autour du fil, pas de danse… Frissons dans la foule.
« Se retrouver face au Stade de France, c’est quand même un gros truc. Je peux dire ce que je veux, tu as quand même une petite pointe de stress et mine de rien, il a une histoire le colosse », s’est confiée Tatiana-Mosio Bongonga à l’AFP à sa descente du fil.
Pour Tatiana-Mosio Bongonga, un parallèle existe entre son travail et les JO : « le côté athlétique du circassien n’est pas assez mis en valeur. On parle tout le temps de l’artistique, mais pour pouvoir faire des gestes incarnés il y a des heures de travail derrière, et toute une préparation physique, mentale. »
Un parcours « symbolique »
Partant d’une grue installée dans un jardin du quartier pauvre et difficile des Francs-Moisins, le fil tissé traverse le canal Saint-Denis et court au-dessus du terrain d’échauffement du Stade de France, avant d’entrer dans le futur temple des JO-2024. Tout une « symbolique » pour les organisateurs.
« Ce quartier des Francs-Moisins est à 200 mètres du Stade de France mais en même temps coupé par le canal, c’est un quartier à la fois très proche et un peu enclavé. Ce symbole du fil tendu entre le quartier et le Stade de France nous a paru une assez belle image », a expliqué à l’AFP Stéphane Simonin, directeur de l’académie Fratellini.
Organisée par cette école d’arts du cirque de Seine-Saint-Denis et réalisée par la compagnie Basinga, la performance s’inscrit dans le cadre des « Olympiades culturelles », une vaste programmation artistique autour des JO de Paris, qui se tiennent du 26 juillet au 11 août.
À voir également sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.