Avec ces relevés, l’optimisme est de mise pour la baignade dans la Seine aux JO
JO 2024 – Enfin prête ? La Seine a été propre à la baignade pendant plusieurs jours de suite à la fin du mois de juin, ont révélé les résultats d’analyses bactériologiques publiés ce jeudi 4 juillet, une première à moins d’un mois des épreuves olympiques. La Seine doit accueillir les épreuves de triathlon à partir du 30 juillet, puis de natation-marathon (8 et 9 août) et de paratriathlon (1er et 2 septembre).
« On sera au rendez-vous des Jeux », s’est réjoui ce jeudi sur RMC Sport Pierre Rabadan, adjoint à la maire de Paris en charge du sport, des Jeux Olympiques et de la Seine. « Les résultats des derniers jours sont satisfaisants et conformes à la baignade », a-t-il poursuivi, avant de rappeler qu’« il faut, évidemment, que les prochains jours continuent en ce sens-là. Mais je n’ai pas d’inquiétude ».
Impropre à la baignade quasiment tout le mois en raison d’une pollution bactériologique trop élevée, le fleuve est enfin passé sous les seuils définis par la directive européenne quatre jours, dont deux consécutifs (28 et 29 juin), pour l’ensemble des quatre points de prélèvement dans la capitale.
Selon la mairie et la préfecture, cette amélioration « est la conséquence du retour du soleil et de la chaleur », mais aussi « des travaux réalisés dans le cadre du Plan d’amélioration de la qualité de l’eau de la Seine » qu’elles copilotent depuis 2016. En effet, en cas de précipitations intenses, de l’eau non traitée – mélange de pluie et d’eaux usées – peut être rejetée dans le fleuve, ce qui dégrade sa qualité. Mais des ouvrages de rétention inaugurés avant les Jeux ont vocation à empêcher ce phénomène.
Le débit de la Seine reste très élevé
Ces résultats ont été obtenus alors que le débit du fleuve est « quatre à six fois » supérieur « au débit habituel d’été », soulignent la mairie et la préfecture de région dans leur bulletin hebdomadaire. En raison les fortes pluies continues au printemps et du début de l’été ont porté le débit de la Seine au-dessus de 300 m3/s durant tout le mois de juin, soit près de deux à trois fois la normale estivale. Le début est même parfois monté au-dessus de 600.
Un tel niveau a de quoi interroger sur la bonne tenue de la cérémonie d’ouverture, qui doit dérouler le 26 juillet prochain. Le directeur des cérémonies au comité d’organisation Thierry Reboul a indiqué à l’AFP que les organisateurs des JO peuvent « adapter » la cérémonie jusqu’à 500 m3/s. « On est assez sereins », a-t-il assuré, même si ce débit exceptionnel « peut poser des problèmes de vitesse de bateau et de manœuvrabilité ».
À voir également sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.