Sports

« Beaucoup pour un gosse de 22 ans » : Léon Marchand revient sur la « tempête » post-JO

NATATION – Cela faisait maintenant huit mois que Léon Marchand n’avait pas donné d’interview. Il s’est bien rattrapé ce week-end en accordant un entretien fleuve à L’Équipe, dans lequel il revient notamment sur sa notoriété qui a explosé depuis les Jeux olympiques de Paris.

« J’ai pris la tempête ! Une tempête médiatique, populaire… », confie le nageur toulousain pour évoquer sa période post-JO mouvementée. « C’était vraiment énorme pour un adolescent de 22 ans. Mais j’ai profité, je l’ai vraiment vécu à fond. Je savais que c’était un moment particulier. »

« Juste après les Jeux, c’était génial de profiter de tout ça. Le problème, c’est que ça a duré », reconnaît celui qui a décroché cinq médailles à Paris l’été dernier, dont quatre en or. « Moi, je pensais que la ”hype”, comme on appelle ça en américain, que cette popularité allait redescendre assez rapidement. Ça n’a pas été le cas et, ce n’est pas grave, je me suis adapté », affirme-t-il.

« C’est énergivore pour quelqu’un comme moi »

« Ce que je vivais, c’était beaucoup pour un gosse de 22 ans. C’était bizarre de répondre à tout ce qu’on attendait de moi », déroule encore Léon Marchand dans les colonnes de L’Équipe. « Je le faisais et, ça m’a grave étonné d’en être capable. Ce n’est pas ma nature. C’est pas moi ! Mais je l’ai fait à ma manière et, au final, ça s’est bien passé. Sauf que c’est énergivore pour quelqu’un comme moi. Il y a des gens qui s’en servent, qui excellent à transformer ça en énergie positive. Mais, moi, j’en perds. Je donne aux gens, et c’est un échange qui m’apporte une énorme satisfaction. Mais je ne peux pas faire ça au quotidien. Ça devient trop difficile de travailler dans l’eau… »

Malgré tout, le jeune nageur partira plusieurs mois en Australie, fin décembre 2024, notamment pour s’entraîner avec un nouveau coach et découvrir une culture différente, alors qu’il se disait à ce moment-là « épuisé ».

« Je savais qu’il me fallait alors repartir aux États-Unis, ou aller ailleurs pour pouvoir m’entraîner normalement et retrouver ma zone de confort. La flamme de mon sport avait un peu faibli, il fallait la relancer », dit-il à propos de cette période. Depuis, il est revenu en ce mois d’avril aux États-Unis, au Texas, où il continue de s’entraîner auprès du coach américain Bob Bowman. Avec en ligne de mire les JO de Los Angeles en 2028.

À voir également sur Le HuffPost :

La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.