Ce champion olympique français échoue à se qualifier pour les JO de Paris

SPORT – Pas de miracle à Angers. Champion olympique du saut à la perche à Londres en 2012, Renaud Lavillenie a manqué son ultime chance de participer aux Jeux olympiques de Paris 2024 après avoir échoué aux Championnats de France, organisés ce dimanche 30 juin. Fini donc aussi ses rêves d’être porte-drapeau de la délégation française.

En ce jour de date limite de qualification, le sauteur français pouvait encore croire en ses chances d’atteindre la barre des 5,82 m, hauteur requise par les minima olympiques. C’est donc avec l’espoir de participer à ces quatrièmes JO que l’ancien recordman du monde s’est élancé pour tenter d’atteindre cette hauteur.

Après avoir démarré le concours à 5,45 m, avec une belle marge, les chances de Renaud Lavillenie étaient encore intactes. Mais lors de son premier essai à 5,60 m, le Charentais a échoué une première fois, avant de passer la hauteur de manière peu académique mais suffisante pour continuer d’y croire.

En choisissant de faire l’impasse à 5,67 m, le Français a clairement manqué son saut suivant à 5,72 m. Une première fois, puis une deuxième, avant un ultime essai. Et bien que très largement encouragé par le public présent sur les bords de Loire, la barre était malheureusement trop haute pour Renaud Lavillenie.

Pas de fin de carrière pour Lavillenie

De quoi lui offrir quand même la troisième place du concours. Un maigre lot de consolation pour celui qui avait été le premier à effacer Sergueï Bubka des tablettes en lui ravissant son record du monde, en 2014. Un record qui a tenu jusqu’en 2020 quand le jeune prodige suédois Armand Duplantis a passé 6,17 m pour devenir le nouveau maître incontesté de la discipline. Un record qu’il détient toujours et qu’il a encore amélioré à plusieurs reprises, jusqu’à atteindre 6,24 m en début d’année. Et qu’il aimerait améliorer à Paris.

Privé de JO à domicile, le sportif français âgé de 37 ans a de son côté confié ses premières impressions au micro de la chaîne L’Équipe. « Il faut savoir regarder en arrière et voir tout le chemin parcouru (…) aujourd’hui, il y a de la frustration parce que les conditions n’ont pas aidé pour se donner les moyens de sauter haut », a-t-il lâché.

Avant de tirer sa révérence pour les Jeux de Paris, il a quand même tenu à rappeler qu’« on ne se qualifie pas comme ça, par hasard, aux Jeux », assurant au passage à son public qu’il n’a clairement pas prévu d’arrêter le saut à la perche.

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