Ce nageur français préfère que vous regardiez ses plongeons plutôt que son slip de bain
PLONGEON – Outre les remarques sexistes sur le poids des athlètes féminines, les sportifs hommes ne sont pas toujours épargnés en commentaires sur leur physique ou leur tenue. À cet égard, les épreuves de natation hommes sont particulièrement pourvoyeuses d’observations mal placées. Le plongeur français Jules Bouyer en a fait les frais pendant cette première semaine olympique.
S’il a échoué avec Alexis Jandard à prendre une place sur le podium du 3m synchronisé, une photo de lui, en slip, prise de profil et non loin du bassin, a généré sur les réseaux sociaux pléthore de commentaires. Des messages de nature sexualisante et portant sur ses parties intimes ou son « bulge ». Et pas seulement en français.
Interrogé sur cette notoriété, le sportif a assuré qu’il « n’y avait pas de souci ». Mais il a mis en garde : tous les athlètes n’auront pas la même réaction. « Si ça amuse certains de regarder mon slip, c’est leur problème. Ça m’a amusé. Cela dit, il ne faut pas oublier aussi que ça peut sortir l’athlète de sa bulle et que cela peut blesser. Moi, ça n’a pas été le cas. C’était plutôt marrant », explique-il à nos confrères du Progrès, et d’ajouter que quand même : « Je préfère qu’on regarde mes plongeons plutôt que mon slibard ».
Depuis l’entrée du plongeon au programme des JO en 1904, la France n’a décroché qu’une seule médaille, l’argent aux JO d’Helsinki en 1952 grâce à Mady Moreau. Mais Jules Bouyer et Alexis Jandard ont encore une chance de se voir sacrer. Ils ont tous les deux rendez mardi 6 août pour le plongeon tremplin à 3 m.
À voir également sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.
