Ces analyses de la Seine de bon augure pour les Jeux paralympiques

PARIS – Les voyants sont au vert, pour l’instant. Bien aidées par le temps estival, les dernières analyses de la qualité de l’eau de la Seine sont bonnes, selon des données fournies pour la période du 7 au 13 août.

Une semaine après la fin des JO de Paris 2024 et une dizaine de jours avant le début des Jeux paralympiques, la publication des bulletins hebdomadaires sur l’eau de la Seine a repris après une courte période d’interruption pour permettre au Comité d’organisation des JO de prendre la main sur ces données, dans le contexte des épreuves olympiques.

Ce vendredi 16 août, c’est par l’intermédiaire d’un communiqué commun de la préfecture d’Île-de-France, de la mairie de Paris et du Comité d’organisation des Jeux que l’on apprend que « la qualité de l’eau de la Seine est au rendez-vous ».

« Cette semaine a été marquée par un contexte météorologique favorable », précisent les organisateurs, indiquant « un impact positif sur la qualité de l’eau ». Quant à la qualité de l’eau en elle-même, elle reste « sous les seuils de la directive baignade sur quasiment tous les points toute la semaine ».

« Une qualité conforme aux normes de baignabilité sur la quasi-totalité des points », a même été observée. Seule ombre au tableau : les prélèvements empêchés sur l’un des quatre points suivis quotidiennement, au bras de Grenelle, dans l’ouest de Paris, du fait du déroulement du Marathon pour tous, le 10 août.

Un débit encore très important

Sur le site olympique, la qualité de l’eau de la Seine a ainsi été sous les seuils « 7/7 jours ». Pour déterminer ces seuils, deux bactéries sont particulièrement étudiées : E.Coli dont la présence a fluctué pour l’essentiel en dessous de 500 UFC/100 ml et les entérocoques qui sont demeurés en dessous de 100 UFC/100 ml, exceptés les 7 et 8 août.

Un facteur qu’il faudra surveiller de près pour les jours suivants, puisque la pluie s’est invitée sur la capitale samedi 17 août, entraînant de fait une dégradation de la qualité de l’eau. D’autant que le relevé du débit de la Seine demeure « deux fois supérieur à celui habituellement observé en été », autour de 300 m3/seconde.

Durant les Jeux paralympiques, qui auront lieu du 28 août au 8 septembre, plusieurs épreuves auront encore lieu dans le fleuve parisien : les épreuves masculines (1er septembre) et féminine (2 septembre) du paratriathlon. La vigilance est donc logiquement accrue. D’autant que l’ONG Surfrider Foundation impose une vraie pression aux organisateurs des Jeux en leur demandant de faire preuve de « transparence » en publiant tous les résultats d’analyses de la qualité de l’eau de la Seine.

À voir également sur Le HuffPost :

La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.