Cet athlète français refuse de participer à la cérémonie d’ouverture des JO
JEUX OLYMPIQUES – Il ne souhaite pas patienter des heures juste pour « prendre un beau selfie ». L’athlète français Bassa Mawem a indiqué ce mardi 23 juillet qu’il refusait de prendre part à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, qui aura lieu vendredi 26 juillet à partir de 19 h 30, et devrait durer près de quatre heures. 206 délégations y sont attendues et prendront part à une parade fluviale sur la Seine, devant plus de 300 000 spectateurs.
Sur les 10 500 athlètes de 45 disciplines différentes qui participeront aux Jeux, tous ne prendront pas part à cette cérémonie mise en scène par Thomas Jolly. Lors d’un point presse au début de l’été, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) disait espérer avoir 340 athlètes présents à la cérémonie d’ouverture. C’est bien moins que les 572 membres qui composent la délégation française.
Parmi ces plus de 200 absents, beaucoup manqueront la cérémonie car elle ne colle pas avec leur planning d’entraînement. Mais d’autres, comme Bassa Mawem, refusent tout simplement d’y participer. Le grimpeur, qui doit prendre part aux épreuves de vitesse à partir du 6 août, a expliqué à Ouest-France pourquoi il n’était pas tenté par ce spectacle sur la Seine.
« Des heures dans un sous-sol pour défiler cinq minutes »
L’athlète se souvient notamment d’une cérémonie d’ouverture aux Jeux européens, en Pologne. « C’était hyperlong. On a attendu des heures dans un sous-sol pour défiler au final cinq minutes. À partir de ce moment-là, je me suis dit que j’avais vu… », explique-t-il. Bassa Mawem dit ne pas regretter « du tout » sa décision de ne pas parader à la cérémonie d’ouverture des JO 2024.
Celui qui a déjà participé aux Jeux de Tokyo en 2021 raconte aussi avoir été sollicité à quinze reprises pour porter la flamme olympique. « Mais moi, ça ne me fait pas vibrer personnellement. Ça n’est pas les Jeux, ça », assume le grimpeur auprès de Ouest-France.
Interrogé sur ce qu’il reproche vraiment à cette cérémonie, le champion de France 2023 de vitesse évoque « la pure com’ » qu’elle représente selon lui. « Que ce soit pour les organisateurs comme pour les athlètes qui y seront, ils seront là pour prendre un beau selfie et dire qu’ils y étaient ! Moi, ce n’est pas trop mon truc », ajoute-t-il.
Bassa Mawem a cependant hâte de découvrir le village olympique, expérience qu’il dit avoir beaucoup appréciée lors des précédents Jeux. « Là-bas, on ressent la vraie énergie des Jeux, les athlètes sont là, en équipe ou tout seul, mais il y a quelque chose. Tout le monde se respecte, on sait qu’on est entre meilleurs athlètes du monde de sa discipline… », termine celui qui avait établi un record olympique à Tokyo, mais avait dû abandonner sur blessure.
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