Cette Française est la plus jeune à gravir l’Everest, mais son objectif était ailleurs
SPORT – Un record loin d’être sa véritable motivation. La Strasbourgeoise Constance Schaerer est officiellement devenue la plus jeune française à gravir le sommet de l’Everest et ses 8849 mètres d’altitude. Un exploit réalisé lundi 19 mai, comme la jeune femme l’a elle-même rapporté sur ses réseaux sociaux.
Sauf que l’objectif de l’alpiniste était tout autre avec cette ascension, qui lui a quand même permis de s’octroyer le record auparavant détenu par Hélène Drouin. Cette dernière avait gravi le plus haut sommet du monde en 2021, à l’âge de 27 ans. Contre 26 pour Constance Schaerer.
Cette passionnée d’alpinisme a d’ailleurs profité de cette annonce à ses milliers d’abonnés pour rappeler les raisons de ce défi hors du commun, et parfois controversé en raison des conditions d’ascension de l’Everest, devenu un aimant à touristes ces dernières années.
« Mon petit papa, ce lundi 19 mai 2025 à 6 h 10 du matin tu reposeras à tout jamais sur le plus haut sommet du monde, l’Everest », a-t-elle écrit en filmant la dispersion des cendres de son père, décédé des suites d’un cancer du pancréas lorsqu’elle avait neuf ans, comme le rappelle le journal L’Équipe.
Elbrouz, massif Vinson et mont Kosciuszko au programme
« Nous l’avons fait mon petit papa, nous avons réussi. J’ai encore du mal à y croire, mais toi je sais que tu savais. Je t’ai senti auprès de moi durant toute cette dernière montée, qui a été d’une intensité immense avec des vents jusqu’à 50 km/h et -40 degrés », a-t-elle décrit au sujet des derniers instants de son voyage à la verticale. « Je t’aime jusqu’à l’infini et jusqu’à mon dernier souffle je continuerai à te faire vivre. »
Sur les réseaux sociaux, Constance Schaerer est également connue grâce au compte d’alpinisme « 7 sommets_constance ». Un nom loin d’avoir été choisi au hasard. Comme elle le rappelle dans cette publication, son père souhaitait que ses « cendres soient dispersées sur les 7 sommets » les plus hauts de chaque continent du globe. « Après le Kilimandjaro, l’Aconcagua, le Denali, te voilà désormais au sommet de l’Everest mon étoile », a-t-elle expliqué pour retracer ce début de parcours phénoménal. Dans l’unique but de réaliser cette dernière volonté paternelle.
Avec l’Everest en poche, la jeune femme doit encore gravir l’Elbrouz, plus haut sommet d’Europe continental (avec ses 5 643 mètres d’altitude), le massif Vinson, point culminant de l’Antarctique avec 4 892 mètres d’altitude et le mont Kosciuszko en Australie, plus haut sommet d’Océanie malgré ses 2 228 mètres.
À voir également sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.