Critiqué pour avoir mis en vente sa médaille d’or, ce champion olympique se justifie

SPORT – La majorité des sportifs professionnels en rêvent toute leur carrière, lui l’a revendue. Médaillé d’or lors des JO de Paris 2024, le Néerlandais Eugene Omalla fait désormais l’objet de nombreuses discussions pour avoir choisi consciemment de revendre sa breloque décrochée l’été dernier avec ses partenaires du relais 4x400m mixte.

La mise en vente aux enchères de cette médaille d’or, histoire repérée par le journal L’Équipe ce mardi 13 mai, a forcément attiré de vives critiques à l’encontre de l’athlète néerlandais, qui a dû expliquer son geste face à l’ampleur des réactions partagées entre incompréhension et colère.

Cité par la RTBF, qui a traduit les propos du champion, Eugene Omala s’est donc expliqué sur les réseaux sociaux. « Cette médaille, c’est un symbole tangible de tout le travail réalisé, de tous les gens qui m’ont aidé dans ce parcours et de la force des rêves qui deviennent réalité », a d’abord expliqué le jeune sportif d’origine ougandaise et âgé de 24 ans.

Mais alors, pourquoi vendre une si belle médaille ? « Cette médaille d’or restera toujours une des plus grandes performances de ma carrière, quelque chose dont je serai toujours fier. La mise aux enchères n’a absolument rien à voir avec des problèmes financiers, ni avec une quelconque volonté de m’enrichir », a-t-il ajouté, expliquant que sa « motivation » était « d’aider (s)a famille et de soutenir ceux qui sont dans le besoin ».

Un geste caritatif, explique-t-il

L’occasion pour lui de préciser qu’« une grande partie des bénéfices » ira à l’association caritative de ses parents Child’s Destiny of home, une « organisation qui permet d’améliorer la vie des enfants en Ouganda via des projets d’éducation et de soins de santé ». Le reste de l’argent « ira à ma famille, des personnes qui ont tout fait pour que je puisse poursuivre mes rêves ».

À l’heure où ces lignes sont écrites, la mise en vente, disponible sur le site Heritage Auctions, affiche une enchère de 32 000 dollars. Mais malgré sa volonté de vendre sa médaille, le champion a reconnu un manque de communication autour de cette opération, décrite comme « un choix d’amour, de responsabilité et de gratitude ».

« Je réalise que j’aurais dû le dire plus tôt. À mes coéquipiers, à mon équipe et à tous ceux qui se sont sentis blessés. Je suis désolé si cela a été perçu de la sorte », a-t-il fini par reconnaître.

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