Dans sa plainte pour cyberharcèlement, Imane Khelif épingle plusieurs célébrités réacs
HARCÈLEMENT – Imane Khelif ne compte pas en rester là. Les détails de la plainte pour cyberharcèlement déposée par la boxeuse algérienne, médaillée d’or aux JO de Paris, ont été dévoilés dans la presse américaine mardi 13 août. Deux personnalités particulièrement réacs sont épinglées dans la plainte de la sportive : l’écrivaine J.K. Rowling et le patron de Tesla, Elon Musk.
Une information confirmée par l’avocat de la plaignante, Me Nabil Boudi, au magazine spécialisé Variety. L’avocat précise d’ailleurs que Donald Trump pourrait aussi être visé par l’enquête, que le parquet de Paris a confirmé avoir ouvert ce mercredi 14 août. Ce dernier « a tweeté, donc qu’il est ou non cité dans notre plainte, il sera inévitablement examiné dans le cadre de l’accusation ».
Vendredi 9 août, Imane Khelif a remporté la finale des -66 kg à Roland-Garros. Trois ans après sa présence aux Jeux de Tokyo, où sa participation n’avait suscité aucune polémique, la jeune boxeuse s’est retrouvée malgré elle à Paris au centre d’une controverse sur le genre menée par les milieux conservateurs, sur fond de différend entre le Comité international olympique (CIO) et la Fédération internationale de boxe (IBA).
Aux origines de la polémique
La polémique trouve son origine dans son exclusion, comme la Taïwanaise Lin Yu-ting, des championnats du monde à New Delhi en mars 2023. Selon l’IBA, Imane Khelif avait échoué à un test destiné à établir son genre. Non reconnue par le monde olympique, l’IBA a refusé de préciser quel type de test avait été pratiqué.
Et alors que pour le CIO, son éligibilité n’a fait aucun doute, sur les réseaux sociaux, la boxeuse a alors été victime d’une campagne de haine et de désinformation, empreinte de racisme, la présentant comme un « homme combattant des femmes ».
La plainte d’Imane Khelif, déposée contre X, garantit « que le parquet a toute latitude pour enquêter contre toutes les personnes », y compris celles qui ont pu écrire des messages haineux sous des pseudonymes, précise l’avocat d’Imane Khelif à Variety. La célébrité ne les protège pas.
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