Défaite inattendue pour le PSG qui se fait surprendre par Botafogo au Mondial des clubs
FOOTBALL – Une première défaite après le sacre en Ligue des champions. Le PSG s’est incliné ce jeudi 19 juin (vendredi heure française) contre le club brésilien de Botafogo (1-0) au premier tour du Mondial des clubs, au Rose Bowl de Pasadena, en Californie. Les Parisiens vont devoir gagner contre Seattle lundi pour rallier les huitièmes de finale de la compétition.
Le mélange de décontraction et de sérieux des Parisiens depuis leur arrivée à Los Angeles avait produit un excellent résultat contre l’Atlético (4-0) dimanche. Mais beaucoup moins jeudi contre le club de John Textor. Celui qui est aussi propriétaire de Lyon a dû savourer cette rare victoire contre son homologue Nasser Al-Khelaïfi.
Le PSG a étalé sa supériorité technique pendant la majorité du match, mais s’est aussi parfois embourbé dans la bataille physique que souhaitait Botafogo. Et c’est d’ailleurs à l’issue d’une série de duels perdus dans le rond central que le PSG a été transpercé.
Jefferson Savarino a subitement lancé en profondeur Igor Jesus, lequel a profité sur son tir d’une déviation de Willian Pacho pour tromper Gianluigi Donnarumma (36). L’une des deux ou trois seules situations de Botafogo sur tout le match.
De quoi agacer un peu plus les Parisiens, déjà frustrés de ne pas voir leurs dribbles et leurs passes récompensées par un but. Khvicha Kvaratskhelia et Désiré Doué, en particulier, ont multiplié les crochets sans que cela n’aboutisse à un but. La meilleure occasion parisienne est en fait survenue dès la 2e minute par le tir vers la lucarne opposée de « Kvara », magnifiquement détourné par John Victor.
« Être là au bon moment »
« Dans les compétitions courtes, il faut être là au bon moment, on ne l’a pas fait et on le paie », a regretté l’entraîneur parisien Luis Enrique.
Cette défaite est la première du PSG depuis le 3 mai contre Strasbourg (2-1), avec une équipe alors encore plus remaniée. Elle vient quelque peu doucher l’enthousiasme immaculé qui entoure le club depuis son arrivée à « L.A. ». Le dernier match de groupe à Seattle s’annonce un peu plus tendu, fût-il contre les Sounders, battus lors des deux premières journées.
« C’est une compétition très courte, et on peut sortir très rapidement. J’ai déjà participé à beaucoup de Coupes du monde, c’est difficile », a réagi Luis Enrique. « Personne ne sait ce qui peut se passer, il faut bien préparer le troisième match », a-t-il prévenu.
Le PSG, grâce à sa large victoire du premier match, synonyme de bonne différence de buts, peut encore terminer premier si Botafogo perd. Une élimination paraît impensable. Mais il ne faudra pas arriver trop décontracté.