Sports

Il y a maintenant plus de 200 Français qualifiés pour les JO, voici la liste

JO DE PARIS 2024 – Le cap des 200 noms est maintenant franchi. Le 26 juillet prochain, dans un mois pile, se déroulera la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Y prendront part, sur la Seine si tout se déroule comme prévu, des centaines de Françaises et de Français (ils étaient 378 qualifiés à Tokyo en 2021). Et à 30 jours du coup d’envoi, après la quinzième vague de sélections annoncée par le CNOSF, 206 athlètes ont désormais la certitude d’être du rendez-vous.

Pour décrocher leur ticket et se préparer dans les meilleures conditions pour l’événement, certains réussissent des performances de choix. On peut citer ici le nageur prodige Léon Marchand, qui a enchaîné deux titres en moins d’une heure lors des championnats de France à Chartes au cours d’une répétition grandeur nature des Jeux, la performance exceptionnelle de Cyréna Samba-Mayela sur le 100 m/haies des championnats d’Europe de Rome ou les minimas enfin réussis par Kevin Mayer en décathlon. À l’inverse, l’ancien recordman du monde de saut à la perche Renaud Lavillenie n’a plus qu’une (petite) chance de se qualifier pour Paris et l’équipe de France de football dirigée par Thierry Henry voit les forfaits se succéder à l’approche des JO.

Reste que si les listes des équipes de France des différents sports collectifs seront affinées jusqu’au dernier moment, d’autres athlètes ont d’ores et déjà composté leur billet, et vu leur sélection confirmée par le Comité national olympique et sportif français. Voici la liste de ces 206 chances de médailles estivales…

Athlétisme

La finale du 100 m a beau être l’un des événements les plus emblématiques des Jeux, connaître le nom des participants aux épreuves d’athlétisme est un casse-tête au suspense insoutenable. Ainsi, Méline Rollin, qui a battu le record de France du marathon au mois de février a dû attendre jusqu’à la dixième vague de sélection, annoncée le 15 mai, pour avoir la certitude qu’elle prendra part aux JO. Avec elle, Mekdes Woldu et Mélody Julien, les meilleures Françaises de 2023, ont été retenues, tout comme Manon Trapp qui endosse le costume de remplaçante.

Chez les hommes, la sélection est rendue compliquée par l’affaire qui entoure Mehdi Frère, qui pourrait ne pas avoir rempli toutes ses obligations antidopage.

Et pour ce qui est des autres disciplines, une trentaine de Bleus ont réussi les minimas olympiques et sont pratiquement sûrs d’être de la partie à Paris. Mais il faudra attendre le 30 juin 2024 et l’arrêt des classements mondiaux ainsi que les performances des uns et des autres au championnat de France pour connaître la liste précise et définitive des athlètes choisis. À Tokyo en 2021, une soixantaine de Français avaient réussi à se qualifier.

Aviron

En aviron, plusieurs bateaux tricolores se sont qualifiés au cours des derniers mois, notamment grâce à la prestigieuse régate de Lucerne mi-mai, et seule la composition des équipages devait encore être communiquée.

Et mercredi 5 juin, le CNOSF a annoncé une partie des occupants de ces embarcations. Matthieu Androdias et Hugo Boucheron, sacrés en 2021 à Tokyo en deux de couple seront de la partie, comme Claire Bové et Laura Tarantola, qui avaient obtenu l’argent au Japon en poids léger. Dans cette même catégorie chez les messieurs, ce sont Hugo Beurey et Ferdinand Ludwig qui ont été choisis. Enfin, pour le quatre sans barreur, le bateau français sera occupé par Benoît Brunet, Téo Rayet, Guillaume Turlan et Thibaud Turlan, avec Valentin Onfroy dans la position de remplaçant.

Une liste à laquelle s’est ajoutée deux semaines plus tard une paire spécialement composée pour l’occasion du côté du deux de couple féminin : Emma Lunatti et Élodie Ravera-Scaramozzino.

Badminton

Comme dans de nombreux sports, le statut d’organisateur de la France lui garantissait deux qualifiés : un chez les femmes et un chez les hommes. Mais il a fallu bagarrer, avant l’arrêt des classements mondiaux, le 28 avril, pour assurer la présence des différents doubles. En l’occurrence, les Bleus seront présents dans tous les tableaux.

Xuefei Qi chez les dames et Toma Junior Popov pour les hommes seront ainsi alignés en simple. Ce dernier participera aussi avec son frère Christo au double masculin. Du côté des dames, ce sont Margot Lambert et Anne Tran qui ont été choisies, pendant que Delphine Delrue et Thom Gicquel constitueront la paire mixte.

Basketball

Du côté de la grosse balle orange, les deux équipes sont assurées d’être qualifiées. Reste simplement à connaître les noms des héritières et héritiers des basketteurs qui ont remporté respectivement le bronze pour les femmes et l’argent chez les hommes à Tokyo en 2021. Une chose est sûre, les dynamiques des deux équipes ne sont pas les mêmes : les garçons sont en opération reconquête après un Mondial désastreux à l’automne 2023 et devront intégrer le phénomène Wembanyama à leur cinq, alors que les filles ont écrabouillé en février un TQO (tournoi de qualification olympique) où elles venaient seulement engranger du temps de jeu.

Basketball 3×3

Du côté du 3 contre 3, la situation est un peu différente : les Bleues, championnes du monde en 2022 et dans le top 3 du classement planétaire depuis des années, ont été choisies par la Fédération française pour bénéficier d’une qualification automatique. Les hommes, eux, ont dû passer par un TQO rocambolesque du côté de Debrecen, en Hongrie, mi-mai pour les rejoindre.

Beach-volley

Là encore, la France bénéficiait d’un coup de pouce : une paire masculine et une féminine étaient automatiquement qualifiées. Et grâce au ranking olympique (une sorte de contrôle continu) chez les dames, ainsi qu’à la victoire des Bleus en finale de la Coupe des nations européenne, une paire supplémentaire s’est qualifiée pour chaque sexe.

De quoi permettre aux instances du sport français d’annoncer le nom des huit heureux élus, répartis en doublettes, qui seront de la partie à Paris : Lézana Placette et Alexia Richard, Aline Chamereau et Clémence Vieira, Arnaud Gauthier-Rat et Youssef Krou, et enfin Rémi Bassereau et Julien Lyneel.

BMX

En freestyle comme en racing, les deux disciplines du BMX, l’équipe de France sera bien représentée, du fait de sa qualité d’organisatrice mais aussi des bons résultats de ses pilotes. Et depuis le 5 juin, il est officiel qu’Axelle Étienne, Sylvain André, Joris Daudet et Romain Mahieu seront les titulaires français en racing, avec Tessa Martinez chez les dames et Arthur Pilard pour les hommes comme remplaçants.

Boxe

Lors des Jeux européens, qui se sont tenus l’été dernier en Pologne, sept boxeurs français ont assuré leur place à Paris : Wassila Lkhadiri (-50 kg), Amina Zidani (-57 kg), Estelle Mossely (-60 kg) et Davina Michel (-75 kg) chez les dames ; Billal Bennama (-51 kg), Sofiane Oumiha (-63,5 kg) et Makan Traoré (-71 kg) pour les hommes.

Ils ont été rejoints par Djamili-Dini Aboudou Moindze, qui a composté son billet dans la catégorie des +72 kg lors du Tournoi de qualification olympique qui s’est tenu à Busto Arsizio, en Italie, au début du mois de mars. Chou blanc en revanche pour les Bleus qui étaient en lice à l’ultime TQO de Bangkok début juin.

Break-dance

Dans cette toute nouvelle discipline olympique, la France a obtenur très tôt le nom de l’un de ses représentants. Il s’agit de Danis Civil alias Bboy Dany Dann, qualifié grâce à son titre aux Jeux européens de l’été 2023.

Une Française a également déjà sa place garantie, mais son identité n’est pas encore déterminée. Et une danseuse et un danseur peuvent encore se qualifier en fonction de leur classement lors des qualifications qui s’apprêtent à prendre fin.

Canoë-kayak

En slalom et en cross, la Fédération française a rapidement désigné quatre concurrents : Camille Prigent (kayak slalom et kayak cross), Marjorie Delassus (canoë slalom), Nicolas Gestin (canoë slalom) et Titouan Castryck (kayak slalom et kayak cross). Leur qualification a ensuite été confirmée. Puis, grâce à un TQO « de la dernière chance » à Prague début juin, Angèle Hug et le vétéran Boris Neveu ont rajouté deux qualifications en kayak cross.

Du côté des courses en ligne, le K2 femmes et le C2 hommes étaient qualifiés de longue date. Pour les occuper ce sont Manon Hostens et Valentina Paoletti pour le kayak, et Adrien Bart et Loïc Léonard du côté du canoë qui ont été retenus. Par ailleurs, la céiste Eugénie Dorange et le kayakiste Maxime Beaumont ont ajouté des qualifications individuelles.

Cyclisme sur piste

Voici l’un des rares sports où la France ne disposait d’aucune place garantie. Pour s’assurer une place à Paris, seuls comptent les classements mondiaux, établis sur la période allant de l’été 2022 au 14 avril 2024, et basés sur les résultats dans les compétitions continentales et mondiales. À Tokyo en 2021, la France avait envoyé une douzaine de coureurs pour deux médailles de bronze.

Vendredi 3 mai, le CNOSF a officialisé une première liste de noms de six cyclistes, tous retenus pour l’épreuve de sprint. Deux femmes, Marie-Divine Kouamé et Mathilde Gros, devenue championne du monde de vitesse individuelle en 2022 dans le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines où se dérouleront les épreuves olympiques, et quatre hommes : les titulaires Florian Grengbo, Rayan Helal et Sébastien Vigier, accompagnés du remplaçant Melvin Laderneau.

Cyclisme sur route

Si les épreuves de cyclisme sur route (course en ligne et contre-la-montre) s’annoncent comme parmi les plus télégéniques, avec des traversées dantesques de Paris au programme, l’identité des coureurs français n’a pas encore été dévoilée par le sélectionneur Thomas Voeckler, qui termine ses derniers arbitrages. Les Bleus pourront aligner quatre coureurs, dont un qui fera également le contre-la-montre.

Et du côté des dames, le CNOSF a annoncé, le 27 mai, l’identité des trois heureuses sélectionnées choisies par Paul Brousse. Il s’agit de la championne de France 2023 Victoire Berteau, de la spécialiste des classements généraux Juliette Labous et de la doyenne Audrey Cordon-Ragot, double championne de France sur route. Ces deux dernières coureuses feront également le contre-la-montre, sur lequel elles affichent de belles références.

Équitation

La France bénéficie d’un sacré coup de pouce puisqu’elle aura droit à trois couples cheval-cavalier pour chaque épreuve du fait de son statut d’organisateur. Leur identité doit être communiquée dans les prochains jours par les instances nationales.

Escalade

Deux des stars françaises de ce sport ont déjà validé leur participation aux Jeux grâce à des victoires en TQO : Bassa Mawem chez les hommes en vitesse, et la prodige Oriane Bertone chez les femmes en combiné.

Au sortir des « Olympic Qualifier Series » qui se sont achevés dimanche 23 juin à Budapest, on sait déjà que cette liste va considérablement s’allonger. Reste au CNOSF à confirmer ses choix lors des prochains comités de sélection.

Escrime

C’est une grande première dans l’histoire olympique française : les six équipes de France d’escrime se sont toutes qualifiées pour Paris (il y a trois armes, le fleuret, l’épée et le sabre, et des équipes hommes et femmes pour chacune). Restait seulement à choisir les athlètes qui composeront la délégation bleue.

Sans surprise, c’est en sabre féminin que l’équipe est la plus dense avec Sara Balzer, numéro 1 mondiale en pleine bourre, Marion Apithy-Brunet, médaille de bronze en individuel en 2021, et Cécilia Berder qui formeront la triplette française pour tenter de faire mieux que leur médaille d’argent de Tokyo. Sarah Noutcha, héroïque et essentielle lors de l’obtention du titre européen fin juin, fait pour sa part son apparition en tant que remplaçante.

Au fleuret masculin, même choix de conserver les médaillés de 2021, qui avaient remporté l’or. Enzo Lefort, Maxime Pauty et Julien Mertine rempilent donc pour tenter de défendre leur titre. Maximilien Chastanet sera pour sa part remplaçant, succédant dans l’équipe à Erwann Le Péchoux, qui avait pris une retraite bien méritée après Tokyo.

Et le collectif bleu a continué à s’étoffer avec les annonces de la fin mai. On connaît ainsi désormais la composition de l’équipe d’épée féminine (Marie-Florence Candassamy, Auriane Mallo-Breton, Coraline Vitalis et Alexandra Louis-Marie en remplaçante), celle de sabre hommes (Boladé Apithy, Sébastien Patrice, Maxime Pianfetti et Jean-Philippe Patrice en remplaçant) et les sélectionnés pour l’épée masculine (Romain Cannone, Yanick Borel, Luidgi Midelton et Paul Allegre en remplaçant).

L’ultime incertitude concerne désormais les fleurettistes et plus particulièrement la leader de l’équipe, Ysaora Thibus, récemment blanchie par le tribunal antidopage, mais qui s’est blessée au genou lors des championnats d’Europe. Grande force du sport français, l’escrime avait offert cinq médailles dont deux titres à Tokyo en 2021.

Football

Comme en basket et dans la plupart des sports collectifs, les deux équipes de France sont déjà qualifiées (et nourrissent de grandes ambitions). Concernant l’identité des participants, il faut noter que le tournoi masculin est un peu particulier puisqu’il ne permet qu’à des joueurs de moins de 23 ans de participer, avec trois jokers plus âgés. La FFF n’a encore annoncé aucune date pour qu’Hervé Renard et Thierry Henry, les sélectionneurs, dévoilent leur liste de 18 retenus. Pour l’heure, seule une pré-liste a été communiquée pour les Espoirs, et le sélectionneur a vite vite certains des nommés être retenus par leur club.

Golf

Si le statut d’organisateur des Jeux offre une fois de plus des qualifications d’office aux Bleus, seules les identités des golfeurs masculins ont pour l’heure été communiquées. En l’occurrence, ce sont Matthieu Pavon et Victor Perez qui représenteront l’équipe de France à domicile. Du côté des femmes, la course olympique prenait fin le 24 juin, et la sélection n’a pas encore été officialisée.

Gymnastique artistique

Grâce à leur performance d’anthologie en octobre dernier lors des Mondiaux, les Françaises sont qualifiées. Cela veut dire qu’elles concourront par équipe et que cinq athlètes sont qualifiées en individuel. Leur nom doit encore être annoncé, même s’il est certain que les leaders comme Coline Devillard et Mélanie de Jesus dos Santos seront de la partie.

Du côté des hommes, Samir Aït Saïd, qui était porte-drapeau français à Tokyo après son formidable retour au plus haut niveau depuis sa blessure aux Jeux de Rio, a également obtenu sa qualification individuelle aux anneaux.

Gymnastique rythmique

L’équipe de France est ici qualifiée tant pour les ensembles qu’en individuel. L’équipe de France a effectivement terminé en 7e position des Mondiaux, à l’été 2023, validant ainsi sa participation à l’épreuve des ensembles. Reste à choisir les cinq gymnastes qui représenteront la FFGym.

Quant à l’individuel, c’est Hélène Karbanov qui, après avoir assuré la présence d’une Française aux JO de Paris avec sa 13e place mondiale, a vu le quota lui revenir en toute logique, comme l’a annoncé le CNOSF mi-juin.

Haltérophilie

C’est le 28 avril qu’a été arrêté le classement de qualification olympique. Sur cette base, la France était assurée d’envoyer ses quatre meilleurs athlètes. Leur identité a ensuite été confirmée par le CNOSF. À Paris, on retrouvera donc Dora Tchakounté (-59 kg), Marie-Josèphe Fegue (-71 kg), Bernardin Kingué Matam (-73 kg) et Romain Imadouchène (-89 kg).

Handball

Une fois de plus, Françaises et Français sont qualifiés d’office et candidats à une médaille. Les hommes, champions d’Europe cet hiver, sont dans la meilleure des dynamiques, tout comme leurs homologues féminines, sacrées au niveau mondial en décembre. Dans la lignée des JO de Tokyo en somme, où les deux équipes de France avaient fini en or.

Hockey sur gazon

Ce ne sera pas forcément la même limonade du côté du Stade Yves-du-Manoir de Colombes. Car si les équipes de France sont une fois de plus assurées d’être du rendez-vous olympiques à domicile, elles arrivent avec bien moins de références au niveau international qu’en handball. Lors des derniers Mondiaux, les Bleues n’avaient pas réussi à se qualifier et leurs homologues masculins terminaient 13es.

Judo

Mais puisque l’on parlait de sport pourvoyeur de médailles, en voilà un qui arrive lancé à pleine balle vers Paris. En judo, où la France avait glané huit médailles dont deux titres aux JO tokyoïtes, la liste définitive des Bleus qui prendront part aux Jeux est désormais connue.

Il ne restait plus que la catégorie des -78 kg à attribuer chez les femmes, avec un duel au sommet entre Madeleine Malonga, championne du monde 2019 et vice-championne olympique en titre, et Audrey Tcheuméo, vice-championne du monde en titre et deux fois médaillée aux JO (argent en 2016, bronze en 2012). Au terme d’une mise en concurrence des deux athlètes, c’est la première qui a été retenue, comme l’a confirmé le CNOSF le 12 avril.

Pour le reste, on retrouve de très beaux CV chez les Français retenus, qui sont chez les femmes : Shirine Boukli (-48 kg), Amandine Buchard (-52 kg), Sarah-Léonie Cysique (-57 kg), Clarisse Agbégnénou (-63 kg), Marie-Ève Gahié (-70 kg) et Romane Dicko (+78 kg). Et chez les hommes : Luka Mhkeidze (-60 kg), Walide Khyar (-66 kg), Joan-Benjamin Gaba (-73 kg), Alpha Djalo (-81 kg), Maxime-Gaël Ngayap Hambou (-90 kg), Aurélien Diesse (-100 kg) et Teddy Riner (+100 kg).

Lutte

Autre sport de combat et autre nom prestigieux : Koumba Larroque, qualifiée chez les -68 kg grâce à sa médaille de bronze mondiale décrochée en septembre 2023. Au total, jusqu’à 5 Françaises et 12 Français pouvaient théoriquement la rejoindre grâce aux TQO organisés au printemps. Mais à l’image de Tokyo, où seules deux Françaises s’étaient qualifiées, le contingent français sera bien plus restreint à Paris. En effet, seul Mamadassa Sylla, qui a pourtant remplacé au pied levé le numéro 1 de sa catégorie, a décroché son sésame. C’était fin mars, lors d’un tournoi à Bakou, sa sélection étant officialisée lors de vague d’annonces du 15 mai.

Natation

La présente liste va s’allonger d’un coup maintenant que les championnats de France sont passés. Maintenant que l’on connaît les meilleurs Bleus, et surtout ceux qui ont réussi les minimas olympiques, la Fédération va pouvoir faire ses derniers arbitrages, en particulier pour composer les différents relais. Au maximum, la France peut en théorie aligner jusqu’à 52 nageurs (26 de chaque sexe).

Natation artistique

Son statut d’organisateur offrait à la France un quota maximal, soit un ballet de huit nageuses dont deux qui participeront à l’épreuve en duo. Restait donc seulement à connaître l’identité des nageuses retenues, qui a été communiquée le 27 mai. Il s’agit de Laelys Alavez, Ambre Esnault, Laura Gonzalez, Romane Lunel, Charlotte Tremble, Laura Tremble, Anastasia Bayandina et Eve Planeix, ces deux dernières nommées participant à l’épreuve en duo.

Natation en eau libre

Du côté de l’eau libre, qui doit se nager dans la Seine aux Jeux si les conditions sanitaires le permettent, l’équipe de France a fait carton plein aux Mondiaux de février : aux deux qualifications garanties, elle en a ajouté deux par les résultats de ses athlètes. Bilan, Caroline Jouisse et Océane Cassignol pour les femmes, et Marc-Antoine Olivier et Logan Fontaine, qui avaient tous débloqué des quotas, ont vu leur participation aux Jeux officialisée lors de la vague de sélections communiquée le 12 avril dernier.

Parmi eux, seul Marc-Antoine Olivier a déjà participé aux Jeux, remportant la médaille de bronze à Rio en 2016 avant de se contenter d’une sixième place à Tokyo.

Pentathlon moderne

Grâce aux résultats de Marie Oteiza et Valentin Prades lors des Jeux européens de 2023, on savait déjà qu’il y aurait au moins un Français et une Française en pentathlon moderne à Paris. Puis grâce aux classements olympiques et aux Mondiaux de la mi-juin, une seconde place a été obtenue pour chaque sexe.

Des quotas qui sont revenus à Élodie Clouvel, Marie Oteiza, Jean-Baptiste Mourcia et Valentin Prades.

Plongeon

Une nouvelle fois, le fait d’organiser les Jeux garantissait une participation française. En l’occurrence, les Bleus auront des équipes pour les épreuves synchronisées à 3 et 10 mètres chez les hommes comme chez les femmes. Par ailleurs, les résultats de Jules Bouyer et Gwendal Bisch lors des Mondiaux de février ont assuré deux places à la France dans l’épreuve individuelle à 3 m.

Ce qui a permis au CNOSF d’officialiser le 27 mai l’ensemble de la sélection bleue : on retrouvera ainsi Naïs Gillet et Juliette Landi (tremplin à 3 m synchronisé), Emily Hallifax et Jade Gillet (haut-vol synchronisé à 10 m), Gwendal Bisch (tremplin à 3 m), Alexis Jandard et Jules Bouyer (tremplin à 33 m synchronisé Jules Bouyer doublant avec l’individuel), Gary Hunt et Loïs Szymczak (haut-vol synchronisé à 110 m.

Rugby à VII

Dans un sport où la participation d’Antoine Dupont occupera forcément beaucoup d’espace médiatique, les deux équipes de France sont qualifiées et ont brillé jusqu’aux finales du circuit mondial, disputées le premier weekend de juin. Il faudra néanmoins attendre les semaines précédant les Jeux pour avoir le nom des 12 joueuses et joueurs retenus.

Skateboard

L’équipe de France va devoir attendre, comme en escalade, les comités de sélection faisant suite aux « Olympic Qualifier Series » pour connaître la sélection exacte qui la représentera à domicile.

Surf

Le choix du spot retenu pour l’épreuve olympique a beau avoir tourné au mélodrame, les résultats des tricolores ont assuré un peu de sérénité aux équipes de France. Ainsi, depuis le milieu d’année 2023, les surfeuses Johanne Defay et Vahine Fierro, et leur collègue Kauli Vaast avaient validé leur qualification. Grâce aux excellents résultats de l’équipe de France lors des Mondiaux de Porto Rico, qui se terminaient début mars, le Landais Joan Duru a ajouté son nom à la liste, complétant l’effectif tricolore aligné à Tehaupo’o cet été. Une vague qui a déjà réussi à Fierro, sortie victorieuse du test event de la fin mai.

Taekwondo

Leur participation ne faisait guère de doute : les deux figures de proue du taekwondo français, Magda Wiet-Hénin (-67 kg) et Althéa Laurin (+67 kg), ont vu leur participation aux Jeux parisiens confirmée vendredi 3 mai.

Et puisque sur un maximum autorisé de huit combattants par nation (il existe quatre catégories de poids pour chaque sexe), la France avait droit à quatre qualifiés garantis, le CNOSF a entériné la sélection de deux autres combattants : Cyrian Ravet chez les -58 kg et Souleyman Alaphilippe en -68 kg.

Tennis

Pour la petite balle jaune, la sélection s’est faite sur la base des classements mondiaux à la date du 10 juin. Les 56 meilleurs joueurs et meilleures joueuses étant concernés en simple, avec un maximum de quatre représentants par nation, on retrouvera huit Bleus dans les tournois individuels : Clara Burel, Caroline Garcia, Varvara Gracheva et Diane Parry chez ces dames, Arthur Fils, Ugo Umbert, Gaël Monfils et Corentin Moutet chez les hommes.

Par ailleurs, Fabien Reboul et Édouard Roger-Vasselin ont été retenus pour composer une paire française dans le tableau du double messieurs.

Tennis de table

Alors que les équipes de France sont en pleine progression (bronze pour les femmes et argent pour les hommes aux championnats du monde de fin février, sans parler des résultats brillants des frères Alexis et Félix Lebrun en simple), elles pourront en plus s’appuyer sur le statut d’organisateur de Paris et sur la limitation à deux concurrents par pays pour espérer se frayer un chemin jusqu’à la médaille.

Anticipant la suite de la sélection, le CNOSF a communiqué, dès le mercredi 15 mai, deux premiers noms : ceux des athlètes qui composeront la paire mixte française, en l’occurrence Alexis Lebrun et Jia Nan Yuan.

Une liste qui s’est enrichie, un mois plus tard, du reste des noms. Ainsi, chez les femmes, Prithika Pavade et cette même Jia Nan Yuan disputeront le simple. Par équipes, elles seront accompagnées de Charlotte Lutz, et de la remplaçante Audrey Zarif. Chez les hommes, ce sont les deux frères Alexis et Félix Lebrun qui ont été retenus pour le simple. Simon Gauzy sera leur coéquipier par équipes, avec Jules Rolland dans la peau du remplaçant.

Tir

C’est encore une curiosité des qualifications olympiques, mais comme en pentathlon par exemple, la France a ouvert très tôt de nombreux créneaux… non nominatifs.

Raison pour laquelle il a fallu attendre la mi-juin pour connaître le nom des 15 tireurs retenus pour défendre les couleurs françaises. Chez les dames tout d’abord, ont été sélectionnées : Carole Cormenier (fosse), Mélanie Couzy (fosse), Judith Gomez (carabine 50 mètres 3 positions), Mathilde Lamolle (pistolet à 25 mètres), Camille Jedrzejewski (pistolet à air comprimé à 10 mètres et pistolet à 25 mètres), Manon Herbulot (carabine à air comprimé 10 mètres), Lucie Anastassiou (skeet) et Océanne Muller (carabine à air comprimé 10 mètres). À noter que ces quatre dernières athlètes feront aussi partie des différentes équipes mixtes dans leur discipline.

Et chez les messieurs, on retrouve : Clément Bessaguet (pistolet de vitesse à 25 mètres), Sébastien Guerrero (fosse), Jean Quiquampoix (pistolet de vitesse à 25 mètres), Romain Aufrère (carabine 50 mètres 3 positions et carabine à air comprimé à 10 mètres), Éric Delaunay (skeet), Florian Fouquet (pistolet à air comprimé à 10 mètres) et Lucas Kryzs (carabine 50 mètres 3 positions et carabine à air comprimé à 10 mètres). Comme chez les femmes, les quatre derniers nommés seront aussi engagés dans les épreuves par équipes mixtes.

Tir à l’arc

On retrouve en tir à l’arc le même fonctionnement qu’en tennis de table : la France pourra aligner, parce qu’elle organise les Jeux, une équipe dans chaque tournoi et donc trois athlètes par sexe en simple. Reste simplement à les désigner, ce qui se fera sur la base des résultats obtenus depuis un an au 28 juin prochain.

Trampoline

Si elle n’a pas assuré de place supplémentaire via les Mondiaux de novembre 2023, l’équipe de France était certaine d’avoir un représentant dans le concours masculin comme chez les femmes. En l’occurrence, ce sont Pierre Gouzou et Léa Labrousse qui ont eu les faveurs du comité de sélection. Logique quand on sait qu’ils ont chacun apporté à la France un quota de qualification grâce à leurs performances tout au long du circuit de coupes du monde. En cas de pépin physique, leurs suppléants ont déjà été désignés : il s’agira de Laura Paris chez les dames et d’Allan Morante pour les hommes.

Triathlon

Voici encore une discipline où la France excelle, le test event d’août 2023, sorte de répétition générale de l’épreuve olympique parisienne, ayant permis la démonstration de la force du collectif tricolore. Ainsi, alors que la France disposait de droit de deux qualifiés par sexe, elle est parvenue en ajouter un supplémentaire pour chaque sexe grâce aux résultats des Bleus tout au long du circuit de Coupe de monde.

Et mercredi 5 juin, le CNOSF a confirmé leur identité : il s’agit chez les femmes de Cassandre Beaugrand, Emma Lombardi, Léonie Périault, et chez leurs homologues masculins de Léo Bergère, Dorian Conninx et Pierre Le Corre. Soit six Bleus qui peuvent tous rêver à une médaille individuelle comme en relais mixte.

Voile

Il n’y avait aucun suspense quant à la participation d’un bateau bleu dans chacune des dix épreuves olympiques (quatre par sexe et deux mixtes), et on connaît désormais l’intégralité des athlètes français qui navigueront à Marseille l’été prochain. Ainsi, Louise Cervera a été la première à assurer sa qualification en laser radial (un dériveur manœuvré en solitaire), avant d’être rejointe, comme l’a confirmé le CNOSF le 23 février, par les véliplanchistes Hélène Noesmoen et Nicolas Goyard, ainsi que Jean-Baptiste Bernaz, en laser également.

Quelques jours plus tard, le 14 mars, Camille Lecointre et Jérémie Mion, duo mixte qui a notamment remporté l’épreuve test de Marseille à l’été 2023 en 470, ont rejoint la sélection.

Une liste qui a été renforcée par la vague de retenus du 29 mars, qui a notamment vu les deux récents champions d’Europe de kitesurf Lauriane Nolot et Axel Mazella être choisi en toute logique. Après avoir apporté à la France son tout premier titre mondial en 49er, le binôme composé d’Erwan Fischer et Clément Péquin a également été sélectionné, tout comme Sarah Steyaert et Charline Picon chez les dames, cette dernière validant son passage de la planche à voile au dériveur avec ce billet obtenu pour les Jeux parisiens.

Et la liste a fini de s’allonger en avril grâce à la sélection de Lou Berthomieu et Tim Mourniac en Nacra 17, un catamaran de 17 pieds (un peu plus de 5 mètres) qui se manœuvre donc en duo mixte. Tous deux étudiants à Sciences Po, ils ont été 4e aux Mondiaux en 2021, mais vivent actuellement une course contre la montre depuis la blessure au genou de Lou Berthomieu qui leur a fait manquer le « test event » de Marseille.

Volleyball

On l’a dit : les équipes de France dans les sports collectifs sont pour la plupart qualifiées d’office. C’est le cas du volley, où les hommes auront un titre olympique à défendre et où les femmes, sixièmes de l’Euro fin 2023, voudront poursuivre leur belle progression des dernières années. Reste seulement à connaître la composition des équipes.

VTT

La question qui se posait était de savoir s’il y aurait un ou deux engagés bleus chez les femmes comme chez les hommes. Car si une place était assurée par sexe par le statut d’organisateur, une seconde pouvait être obtenue en fonction du classement mondial au 26 mai. En l’occurrence, chez les hommes comme chez les femmes, il y aura deux représentants français pour chaque sexe.

Sans grande surprise, il s’agit pour ces dames de Pauline Ferrand-Prévot, l’un des plus beaux palmarès du cyclisme mondial, et de l’étoile montante Loana Lecomte. Du côté des hommes, Victor Koretzky et Jordan Sarrou tenteront de triompher à domicile sur la colline d’Élancourt, dans les Yvelines.

Water-polo

Et si une belle surprise venait des bassins de La Défense Arena de Nanterre l’été prochain ? Alors que les deux équipes de France sont une fois de plus qualifiées pour les Jeux, les garçons du water-polo viennent tout juste de réussir, en ce mois de février, le meilleur Mondial de leur histoire, achevé à une quatrième place remarquable. Les Bleues, elles aussi, sont en pleine progression avec une 13e place honorable à Doha.

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