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Jamais un match des Bleus n’avait attiré aussi peu de supporters au Stade de France

SPORT – Contrairement aux craintes des autorités, le match s’est déroulé en toute sécurité, à l’exception d’un mouvement de foule rapidement maîtrisé. Mais les chiffres de fréquentation du stade sont, eux, bien moroses au lendemain de ce France Israël très décrié. Alors que les Bleus n’ont réussi qu’à concéder le nul face à l’équipe d’Israël dans cette Ligue des nations, le stade était aux trois quarts vide. 4 000 policiers et gendarmes avaient été déployés aux abords et à l’intérieur en raison du contexte géopolitique très tendu.

Une rencontre à l’enjeu très politique, mais sans engouement au niveau sportif. Pour preuve, rares sont les supporters qui sont venus y assister.  16 611 spectateurs seulement étaient présents, soit la plus faible affluence de l’histoire pour les Bleus dans ce stade de 80 000 places. Au coup d’envoi, les tribunes étaient presque vides ce que n’ont pas manqué de remarquer les journalistes et les autres internautes sur les réseaux sociaux.

D’autant que si les tribunes des spectateurs étaient très clairsemées, la tribune officielle était, elle, bien remplie. Le président de la République Emmanuel Macron était présent, ainsi que l’ambassadeur d’Israël en France Joshua Zarka, aux côtés de l’ex-Premier ministre Manuel Valls, des anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy, ainsi que des présidents des régions Hauts-de-France et Île-de-France Xavier Bertrand et Valérie Pécresse.

Un match morose

Une atmosphère très particulière qui n’a pas échappé aux Bleus : « Ce n’est pas un contexte qu’on a envie de revivre bien évidemment », a reconnu le sélectionneur Didier Deschamps en conférence de presse, relayé par RMC Sport. « Après ce n’est pas une excuse. Quand on est au Stade de France, il a toujours l’habitude d’être bien rempli. Là ce n’était pas le cas mais on le savait de toute façon, en plus du contexte qui est qui est lourd et pesant bien évidemment », a-t-il ensuite tempéré. « Ça fait un peu mal au cœur de voir le stade comme ça », a lui reconnu Randal Kolo Muani.

Les vice-champions du monde peuvent tout de même se dire qu’ils ont rempli leur mission : récolter le point qu’il fallait pour poursuivre leur aventure en mars prochain dans cette compétition qui ne fait rêver ni les fans ni les joueurs. Mais ce match ne laissera pas un souvenir impérissable sur le plan du jeu. Privés comme en octobre de leur capitaine Kylian Mbappé, ils n’ont pas réussi à emballer la partie contre un adversaire qu’ils avaient largement dominé en octobre à Budapest (4-1). Cette sortie ne les aidera pas à raviver leur cote de sympathie auprès du public, loin d’être au plus haut après un Euro 2024 décevant.

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