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Julian Alaphilippe renonce à participer au Tour de France

CYCLISME – Julian Alaphilippe ne participera pas à la Grande Boucle. Le coureur cycliste renonce au Tour de France, qui aura lieu du 29 juin au 21 juillet, pour se concentrer sur les Jeux olympiques de Paris, a annoncé Patrick Lefévère au quotidien sportif L’Équipe ce lundi 3 juin.

« J’avais appelé Julian au soir de sa victoire d’étape sur le Giro pour le féliciter », raconte le patron de l’équipe Soudal-Quickstep. Le double champion du monde de cyclisme sur route a remporté la 12e étape du tour d’Italie le 16 mai dernier, intégrant le club très prisé des cyclistes ayant remporté en carrière au moins une étape du Tour de France, du Tour d’Italie et du Tour d’Espagne, considérés comme les trois plus grandes courses à étapes du monde.

« Il m’avait dit qu’il imaginait bien qu’on penserait à lui pour le Tour (de France) mais qu’il n’avait pas envie de le faire car il avait d’autres objectifs en tête », à savoir les JO à domicile, poursuit le patron de l’équipe belge. L’entourage de Julian Alaphilippe a confirmé l’information relative à son souhait de faire l’impasse sur le Tour de France à L’Équipe.

Un nouveau souffle après sa victoire au Giro

« Il m’a assuré qu’il se plierait à notre décision car on est son employeur mais je n’imagine pas un instant l’obliger à être au départ. On ne l’a jamais fait pour personne. Je comprends surtout que Julian a déjà Paris en tête, ce sera peut-être sa dernière chance de vivre les Jeux Olympiques, surtout à la maison. Pourquoi le priver de ça ? », ajoute Patrick Lefévère.

Julian Alaphilippe sort d’une mauvaise passe entre blessures et clashs avec Patrick Lefévère. Ce dernier avait notamment critiqué le salaire du cycliste, ses sorties extra-sportives et sa relation amoureuse avec la journaliste Marion Rousse. Elle-même ancienne championne de cyclisme, elle avait dénoncé dans un tweet ces attaques « inadmissibles » sur leur « vie privée ».

Sa victoire au Giro avait relancé le débat sur sa présence pour la Grande Boucle. Son coéquipier et le leader de l’équipe Soudal-Quick Step, Remco Evenepoel, avait en tout cas émis ce souhait. Tout en précisant que c’était à Julian Alaphilippe « de choisir » et qu’il « respecter(ait) son choix ».

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