La France décroche une médaille de bronze en équitation
JO DE PARIS – C’est la deuxième médaille en équitation pour l’équipe de France aux JO de Paris. Ce vendredi 2 août, les cavaliers Julien Épaillard sur Dubaï du Cèdre, Simon Delestre sur I Amelusina R 51 et Olivier Perreau sur Doraï d’Aiguilly ont décroché la médaille de bronze lors du saut d’obstacles par équipes, sur le site du Château de Versailles.
Les Français ont terminé avec un total de sept points, autant que les Néerlandais, mais ont bouclé les trois passages en 238,12 secondes, contre 238,69, assurant la médaille de bronze pour un peu plus d’une demi-seconde. Il s’agit de la 29e médaille de la délégation française depuis le début des Jeux.
Ils ont occupé la deuxième place après les passages de Simon Delestre, auteur d’un sans-faute mais pénalisé de trois points pour dépassement de temps, et d’Olivier Perreau, qui a réalisé un sans-faute dans le temps imparti de 79 secondes. Perreau a levé les bras au ciel, acclamé par les 15.000 spectateurs du somptueux site à l’arrière du château.
Sous les yeux d’Emmanuel Macron
Mais, dans le dernier groupe, Julien Épaillard a fait tomber une barre sur l’obstacle N.9 intitulé « Jardins à la française ». Avec cette faute, les Français se sont retrouvés à égalité avec les Néerlandais qu’ils ont finalement devancés au temps, sous les yeux d’Emmanuel Macron.
Cette médaille de bronze, la septième pour les Vestes bleues au saut d’obstacles par équipes aux Jeux olympiques (or en 1976 à Montréal et en 2016 à Rio, argent en 1964 à Tokyo et en 1968 à Mexico et bronze en 1988 à Séoul et en 1992 à Barcelone), intervient trois ans après la désillusion de Tokyo.
Dans la capitale japonaise, les cavaliers français étaient en tête avant le dernier passage de Pénélope Leprevost avec une avance de sept points sur la deuxième et la troisième place. Leprevost avait été éliminée après des refus d’obstacles et les Français avaient pris la dernière place.
« Forcément, avec cette ambiance, c’est quelque chose d’incroyable, après ça rajoute encore de la pression supplémentaire. Maintenant, voilà, on est ici en France, on ne s’attendait pas à moins…. Il faut qu’on tienne le cap, parce que tout reste à faire, sans dropescore (enlever le plus mauvais score, NDLR), tout le monde sait que tout peut arriver, à Tokyo, c’était la même chose et ça ne s’est pas bien fini », avait commenté Delestre avant le passage d’Epaillard.
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