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La plateforme de revente de billets pour les JO ouvre enfin, voici comment elle fonctionne

JO DE PARIS 2024 – C’est une nouvelle opportunité d’assister à l’événement de l’année que beaucoup attendaient. L’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 a mis en ligne ce mercredi 15 mai à 11 heures une application, « Paris 2024 Tickets », qui servira à accéder aux épreuves le jour J, à envoyer de manière sécurisée les billets à ses proches, mais surtout -d’ici là- à revendre et acheter des billets sur la plateforme officielle.

Alors que 8,2 millions de billets ont été vendus à date pour les JO (et environ 900 000 pour les Jeux paralympiques), il est désormais possible de proposer à la revente autant de billets que l’on souhaitera. Si l’on possède par exemple six tickets pour un match de basket, on pourra n’en proposer qu’une partie à la revente.

Un lieu unique pour la revente de billets

Pour cela, il faudra donc passer par cette nouvelle application, et exclusivement par elle : la plateforme des JO ne sera pas accessible via un navigateur Internet, et aucun autre site de billetterie ne pourra servir de lieu de transaction. Une fois cette application téléchargée sur smartphone, il faudra accéder au compte avec lequel on a acquis ses billets si l’on est vendeur (ou se créer un compte si l’on est acheteur et que l’on n’en a pas encore).

En quelques clics, le vendeur pourra sélectionner les billets qu’il souhaite proposer à la vente, l’offre étant générée quasi instantanément. À noter que ceux-ci ne pourront être vendus qu’au prix d’achat (impossible de gagner de l’argent sur ces reventes donc), avec des « frais de service » qui seront prélevés : le vendeur se verra amputer 5 % et l’acheteur devra s’acquitter d’une majoration de 10 %.

En clair, si je revends un ticket acheté 50 euros, je ne percevrai que 47,50 euros, et ce billet coûtera 55 euros à l’acheteur. En fonction des banques, les organisateurs préviennent que les fonds parviendront au vendeur dans un délai maximum de 45 jours.

Un billet pourra être mis à la vente jusqu’à 12 heures avant le début de l’épreuve à laquelle il donne accès, et le vendeur pourra retirer son offre quand il le souhaite. Autre détail : les transactions devront être réglées uniquement par carte bleue, il ne sera pas possible de payer via des services comme PayPal, Apple Pay ou Lydia par exemple. Une fois acheté, un billet pourra en revanche être revendu par son nouveau propriétaire, et ce autant de fois que les acquéreurs successifs le souhaiteront (avec toujours les frais de services à régler).

Une appli indispensable pour accéder aux épreuves

Enfin, et même si cela semble évident, il ne sera pas possible de revendre un billet enfant sans vendre en même temps le billet de l’adulte accompagnant qui va avec, ni celui d’une personne en situation de handicap sans celui de l’accompagnateur (et inversement).

Au-delà de cette fonctionnalité de plateforme de revente, l’application servira aussi pendant les JO à pénétrer dans les enceintes. Toujours dans l’idée de sécuriser les billets et d’éviter les falsifications, c’est sur cette application que le QR code à présenter aux contrôles de sécurité à l’entrée des sites sera généré, et ce quelques heures seulement avant l’événement. Et les organisateurs l’assurent : à partir du moment où l’on aura activé l’application et qu’on l’aura utilisée une fois, les billets seront accessibles même sans réseau sur le lieu de l’épreuve.

C’est aussi via « Paris 2024 Tickets » que l’on pourra envoyer les billets à ses proches. En une manipulation simple, on pourra envoyer un e-mail, un SMS ou message WhatsApp par exemple au destinataire souhaité, qui sera ensuite invité à télécharger l’application à son tour. À noter qu’un bénéficiaire de billet transféré ne pourra en revanche pas revendre son billet : seul l’acheteur originel aura cette possibilité.

Contrepartie de cet écosystème exclusif : il sera impossible de faire une capture d’écran d’un QR code pour l’imprimer et donner un billet papier à un enfant par exemple, ou de se présenter avec une pièce d’identité si l’on perd son téléphone. Il faudra impérativement au moins un smartphone avec l’application et un accès au compte de l’acheteur pour pénétrer dans les stades et autres sites cet été à Paris.

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