L’arme secrète de Léon Marchand vole au secours des Bleues
FOOTBALL – Enfin la solution ? Les Bleues du football n’ont toujours pas réussi à décrocher la médaille d’or d’une grande compétition internationale, éliminées en quart de finale lors des JO cet été à Nantes, contre le Brésil. Pour remédier à la crise et espérer de meilleures performances, la Fédération française de football (FFF) a décidé de recruter l’ancien préparateur mental du nageur Léon Marchand, Thomas Sammut.
Celui qui est encore en poste auprès du Cercle des nageurs de Brest, fera bien partie du staff de l’Équipe de France féminine, d’après une source proche de la FFF, interrogée ce jeudi 19 septembre, par l’AFP. La Fédération a décidé de créer un poste « d’entraîneur mental qui soit en permanence avec la sélection », auprès des joueuses de l’équipe de France et du nouveau sélectionneur Laurent Bonadei, a précisé cette source.
Considéré comme un préparateur mental de « renom », Thomas Sammut s’est déjà occupé de plusieurs athlètes français de haut niveau comme Florent Manaudou, Camille Lacourt ou encore Mathieu Faivre. Le Nantais de 50 ans a commencé sa carrière en exerçant comme entraîneur de natation, avant de devenir formateur en entreprise, comme le relate Ouest-France.
En 2009, il devient préparateur mental au club du Cercle des nageurs de Marseille et suit la préparation des plus grands espoirs de la natation française. « Les limites n’étaient pas chez les sportifs, mais dans leur conditionnement mental, lié à leur culture, leur éducation, analyse-t-il. Ils voyaient plus leurs manques que leur potentiel, à tel point, qu’à un moment, ils ne voyaient plus que ça ! », avait expliqué Thomas Sammut à Ouest-France en début d’année.
« L’origine de notre problème : il est mental »
Interrogé par l’AFP sur l’élimination des Bleues en quart de finale du tournoi olympique, Jean-Michel Aulas, vice-président de la FFF en charge du football féminin a estimé que l’équipe de France n’avait « pas atteint l’objectif qui était de dépasser les quarts de finale ».
La faute pour lui à un problème d’ordre « mental », alors que « tout y était, on avait l’entraîneur que nous souhaitions, on avait les joueuses puisqu’on avait récupéré l’intégralité des blessées qu’on n’avait pas à la Coupe du Monde. Il se passait, en France avec les JO, quelque chose d’extraordinaire. On aurait dû faire pareil que les autres et on n’y est pas arrivé », a-t-il détaillé, ce qui a engendré une très grosse frustration.
« Comme il a l’expérience de club et de formateur, j’ai trouvé qu’il avait le profil adéquat pour casser ce plafond de verre qu’on n’a pas réussi à casser jusqu’à maintenant », a estimé Aulas à propos du nouveau préparateur de l’équipe, alors que les Bleues doivent se retrouver pour deux matchs amicaux en octobre prochain.
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