Le bateau d’un skipper du Vendée Globe touché deux fois par la foudre en une journée
VENDÉE GLOBE – La journée a été particulièrement agitée, mercredi 8 janvier, pour le skipper allemand engagé sur le Vendée Globe Boris Herrmann. Et il s’en souviendra. Alors qu’il se trouvait en sixième position de la course à la voile autour du monde, la foudre est tombée à deux reprises sur son voilier (Malizia – Seaexplorer).
Ce qui a eu pour conséquence d’endommager les systèmes électroniques. « Ceux qui disent que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit ont tort. Mais peut-être que ce dicton ne s’applique pas quand le “lieu” est en mouvement », a plaisanté le concurrent de 43 ans après coup, dans son carnet de bord vidéo que vous pouvez retrouver ci-dessous. La foudre avait déjà frappé son bateau lors de la Transat New York Vendée en juin dernier.
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Le skipper, qui était pointé ce jeudi 9 janvier en fin d’après-midi à 4 380 miles nautiques de l’arrivée, a en effet dû faire face à des orages permanents et à des pluies torrentielles ce mercredi.
« C’était l’une des journées les plus folles que j’ai vécues en mer. Ça a commencé par un front massif et des orages incessants. Ça a duré toute la nuit et la journée, avec une pluie battante que je n’avais jamais connue auparavant. Les orages étaient intenses, les éclairs venaient de toutes les directions, les vagues s’écrasaient et le bateau avait du mal à rester droit, j’ai été projeté dans tous les sens », a témoigné Boris Herrmann, comme le rapporte le site officiel de la course, relayant un communiqué publié par son équipe.
« C’est une journée que je n’oublierai jamais »
« Heureusement, rien ne s’est cassé… jusqu’à ce que la foudre frappe tout près », a-t-il poursuivi. « Immédiatement, mon écran s’est mis à clignoter. Il est devenu noir et le pilote automatique s’est éteint en même temps que les instruments. Les alarmes se sont mises à hurler et le bateau a perdu le contrôle, se couchant à plat dans l’eau. Le vent s’est remis à souffler, le tonnerre s’est intensifié, les éclairs se sont multipliés, c’était implacable. »
« Je crois que la mer m’a vraiment montré ses dents hier (mercredi). C’est une journée que je n’oublierai jamais », a conclu le skipper, dont le bateau appartient au Yacht-Club de Monaco et remonte actuellement les côtes brésiliennes.
En règle générale, en cas d’impact de foudre sur un bateau, beaucoup d’embarcations sont conçues pour guider l’électricité vers la mer, rappelle Ouest-France. Le courant va alors circuler sur les matières conductrices jusqu’à plonger dans l’eau et se disperser, rendant l’éclair indolore. Mais il faut aussi craindre de la casse concernant le matériel électrique à bord (radio, GPS, éclairages), qui peut en ressortir endommagé, comme cela a été le cas pour Boris Herrmann.
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