« Le HuffPost » vous répond : comment accéder aux épreuves des JO de Paris

JO DE PARIS 2024 – Ils sont 572 athlètes françaises et français à rêver d’une breloque et d’une Marseillaise à domicile. Le 26 juillet prochain, les Jeux olympiques de Paris débuteront enfin pour la délégation tricolore à l’occasion d’une parade inédite sur la Seine, qui donnera le coup d’envoi de la quinzaine la plus attendue de l’année.

Au total sur les deux semaines de compétition, près de dix millions de spectateurs se presseront dans les jardins du château de Versailles, les travées du Stade de France, les chemins de la colline d’Élancourt et sur l’ensemble des sites olympiques. Alors en amont des Jeux, et pour vous aider à anticiper l’événement et ses répercussions, Le HuffPost vous propose de nous poser toutes vos questions à l’adresse vosquestions.joparis2024@huffpost.fr.

Ce mardi 16 juillet, à dix jours de la cérémonie d’ouverture des JO, nous répondons à Charline. Maman d’un enfant de 5 ans qu’elle souhaite emmener à des épreuves olympiques, elle nous écrit : « Devons nous lui transférer son billet ? Devons nous lui créer un compte ? Il n’a évidemment pas de smartphone. »

L’application « Paris 2024 Tickets » comme outil unique

Charline fait ici référence à l’application « Paris 2024 Tickets », lancée le 15 mai dernier, et qui a été conçue par les organisateurs des Jeux parisiens comme le seul moyen d’accéder aux sites des JO. En effet, en entrant ses identifiants de connexion sur cette application mobile (iOS ou Android, disponible en français et en anglais), l’acheteur de billets y retrouve tous ses précieux sésames. Ou du moins, une preuve d’achat. Car pour disposer du billet en soi, il faudra attendre quelques heures avant le début de chaque épreuve, un QR code étant généré le plus tard possible pour éviter les piratages.

D’ailleurs, les organisateurs ont déjà prévenu : il faudra impérativement présenter ledit QR code sur smartphone car il sera impossible de faire une capture d’écran et de l’imprimer. L’idée est simple et s’inscrit dans une stratégie assumée : empêcher la contrefaçon de billets et garder une traçabilité totale de l’origine de chaque ticket, même si celui-ci est revendu (ce qui ne peut se faire que sur la plateforme officielle). En revanche, pas besoin de réseau mobile à l’approche des sites : les organisateurs assurent qu’à partir du moment où le propriétaire de billets se sera connecté au moins une fois, le QR code pourra être généré.

Un smartphone au moins par groupe

Cela étant dit, les acquéreurs de billets pour les épreuves des Jeux olympiques ont régulièrement acheté plusieurs places, pour assister en famille ou entre amis à l’événement. En l’occurrence, il est possible de transmettre chaque billet à son destinataire final. Un bouton de partage permet d’envoyer un e-mail, un SMS ou message WhatsApp par exemple avec une invitation à télécharger l’application, à se créer un compte, et ainsi à retrouver son billet.

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Mais si les organisateurs ont invité le public à transmettre autant que faire se peut les billets à chaque destinataire final de manière à fluidifier l’accès aux sites (en évitant par exemple qu’un même smartphone soit scanné dix ou quinze fois pour faire entrer chaque membre d’un vaste groupe), il sera évidemment possible pour un parent de scanner son billet ET celui de son enfant, comme dans le cas de Charline. Pas besoin donc de créer un compte à son fils ou à sa fille en vue des Jeux.

En revanche, le Comité d’organisation des JO a prévenu : il ne sera pas possible de déroger au fait de présenter un smartphone au moins par groupe de spectateurs. Une pièce d’identité ne suffira aucunement à pénétrer dans un stade, et en cas de perte de son téléphone, il faudra trouver un moyen de se connecter avec ses accès personnels sur un autre smartphone pour présenter l’application.

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