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Les producteurs de la cérémonie d’ouverture des JO portent plainte pour menace de mort

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JUSTICE – Après des artistes, les producteurs. Une enquête a été ouverte après la plainte pour menaces de mort déposée samedi 3 août par les organisateurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, a indiqué le parquet de Paris. L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Comme révélé par Le Parisien, Alexandre Billard, directeur général adjoint de l’agence événementielle Ubi Bene, Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d’ouverture, et Thierry Reboul, directeur exécutif des cérémonies des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris, « ont déposé plainte pour menaces de mort ».

D’autres enquêtes ont été ouvertes après des plaintes déposées par des protagonistes de la spectaculaire cérémonie d’ouverture le 26 juillet le long de la Seine, encensée par la presse internationale mais critiquée par des autorités religieuses et des responsables politiques conservateurs. Rachida Dati a indiqué que le ministère de la Culture « est prêt à se constituer partie civile ».

Après une campagne de cyberharcèlement et une plainte de Thomas Jolly, le Pôle national de la lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet a ouvert une enquête confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH). Le directeur artistique a expliqué dans sa plainte « être la cible sur les réseaux sociaux de messages de menaces et d’injures critiquant son orientation sexuelle et ses origines israéliennes supposées à tort ».

Des investigations ont également été lancées mardi par le parquet de Paris pour cyberharcèlement aggravé et menaces de mort visant la DJ française Barbara Butch. Cette militante féministe et lesbienne était mise à l’honneur dans un tableau controversé de la cérémonie, incarné par des drag-queens, une mannequin transgenre et une adolescente.

« J’ai reçu beaucoup de messages grossophobes m’invitant à brûler en enfer dans toutes les langues, des croix gammées », des messages « d’une violence inouïe dans toutes les langues », a-t-elle confié dimanche matin sur France Inter.

La drag-queen Nicky Doll a elle aussi été la cible des propos de l’ancien acteur britannique Laurence Fox. Sur son compte X, pourvu de plus de 527.000 abonnés, l’ancien acteur reconverti dans la politique et devenu militant anti-woke, a, entre autres, comparé les artistes drag-queens participant au tableau « Festivité » de la cérémonie à des « baiseurs d’enfants » ou à des « petits pédophiles déviants ».

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