Macron promet un « plan B » pour la cérémonie d’ouverture des JO dans ces cas de figure
JEUX OLYMPIQUES – Il s’est, encore une fois, inscrit en contrepied. Alors que les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 répètent depuis plusieurs mois qu’il n’y a « pas de plan B » à la cérémonie d’ouverture organisée sur la Seine, Emmanuel Macron a annoncé le contraire ce mercredi 30 décembre dans l’émission C à vous sur France 5.
« Il y a évidemment des plans B, des plans C, etc. », a affirmé le chef de l’État sur le plateau d’Anne-Élisabeth Lemoine, délocalisé à l’Élysée au lendemain de l’adoption de la loi immigration. Ces solutions de repli seraient utilisées « en cas de menace potentielle », a-t-il ajouté.
Des menaces de quel type ? « Si vous avez une montée des tensions internationales ou régionales », a cité en exemple Emmanuel Macron, ou encore « si vous avez une série d’attaques » comme en novembre 2015, a-t-il expliqué. « C’est un événement qui se fera dans les meilleurs standards de sécurité. »
« On prévoit tous les scénarios et on s’adaptera à tous les scénarios, a poursuivi le chef de l’État. Mais ça ne doit pas nous empêcher de rêver. Et moi, j’ai bon espoir qu’on puisse rêver jusqu’au bout. »
Prévue le 26 juillet prochain, la cérémonie d’ouverture doit voir les délégations d’athlètes descendre la Seine à bord de péniches dans une mise en scène par Thomas Jolly. Mais la question de la sécurité de l’événement a été relancée par l’attentat commis le 2 décembre à proximité de la tour Eiffel par un islamiste radicalisé qui a tué un touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes. Éric Ciotti avait alors jugé que cet attentat montrait « nos immenses fragilités en matière de sécurité ».
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