Mélanie de Jesus dos Santos effondrée après les qualifs « cauchemardesques » de la France en gym
GYMNASTIQUE – Des larmes qui disent tout. L’équipe féminine de gymnastique pourtant médaillée de bronze aux derniers championnats du monde s’est effondrée lors des qualifications aux JO de Paris ce dimanche 28 juillet, ne parvenant pas à se qualifier pour la finale en équipe.
Chutes, gros déséquilibres… Ces erreurs trop nombreuses ont été impardonnables pour les gymnastes qui auraient pu viser le podium. L’équipe termine 9e provisoire avant le passage du dernier groupe de qualification, alors que seules les 8 premières vont en finale. Côté individuel ce n’est pas mieux : aucune gymnaste ne s’est qualifiée.
La première déçue est la meneuse de cette équipe de France Mélanie de Jesus dos Santos, qui a éclaté en sanglots. Elle qui visait le concours général (concourir sur les quatre agrès en individuel) occupe finalement la 28e place avant le passage du dernier groupe.
Une douche froide pour la Martiniquaise partie s’entraîner il y a deux ans aux États-Unis aux côtés de la star américaine Simone Biles pour préparer ces Jeux à la maison.
« Je n’ai pas été forte pour mon équipe »
« Ça n’a pas été notre jour. On a super bien travaillé, on a eu une préparation un peu bancale mais je pense que ça fait partie du sport, on ne peut pas être au top tout le temps », a-t-elle déclaré au micro de France télé. Avant de s’effondrer : « Malheureusement, en tout cas je parle pour moi, je suis passée complètement à côté. Je n’étais pas là, j’étais absente, je n’ai pas été forte pour mon équipe. »
En conférence de presse, le directeur technique national Kévinn Rabaud a parlé d’une « une compétition cauchemardesque » et « le pire des scénarios ». Il a aussi évoqué « une perturbation forte » cinq minutes avant d’entrer sur le plateau « qui a pu effrayer certaines de nos athlètes ».
Un peu plus tard dans la soirée, l’équipe de France a communiqué sur cet incident. Marine Boyer aurait fait une lourde chute « sur le dos aux barres asymétriques » pendant l’échauffement. « L’évaluation médicale immédiate lui a permis de faire sa compétition. Les examens réalisés à l’issue de la journée sont rassurants », est-il précisé.
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