OM-PSG ou Ballon d’Or ? Pour « So Foot », il n’y a vraiment pas de débat
FOOTBALL – La nuit est tombée ce dimanche 21 septembre sans la perspective de vivre une soirée enflammée au fond du canapé (avec tout notre respect pour Le Prestige, Casino Royale ou Barça-Getafe), mais avec la promesse de connaître un lundi inédit. Le premier jour de la semaine est souvent le plus calme en matière de foot, celui qui permet de souffler ou de se faire un ciné, ce ne sera pas le cas de ce 22 septembre.
La météo dans les Bouches-du-Rhône a eu raison du Classique OM-PSG, qui se jouera donc en même temps que la cérémonie du Ballon d’or (coup d’envoi à 20 heures pour l’un et à 19h30 pour l’autre), où Ousmane Dembélé et d’autres Parisiens pourraient être sacrés après leur saison 2024-2025 mémorable.
La Ligue a suivi l’article 548 de son règlement, qui pose que si « le match n’a pas pu débuter en raison d’intempéries, il est remis, ou lorsqu’il a été définitivement interrompu, il reprend à compter de la minute à laquelle il a été interrompu, le lendemain (hors conditions extrêmes), à un horaire fixé par les services de la LFP ». Un camp est content, l’autre moins, et un dilemme qui n’en est pas un se présente : une distinction individuelle, aussi suprême et spéciale soit-elle, devait-elle prendre le dessus sur un match de foot ? La question ne devrait même pas se poser.
L’essence du foot
Le Ballon d’or s’est imposé, par la force des choses et de ce qu’il est devenu depuis sa création par France Football en 1956, comme un moment marquant d’une saison, encore plus peut-être depuis qu’il n’appartient plus seulement à Lionel Messi et Cristiano Ronaldo (13 sacres à eux deux entre 2008 et 2023). Il suffit d’écouter les joueurs en parler comme d’un rêve de gosse inatteignable, d’un « Graal » pour reprendre les mots de Dembélé dans Le Monde récemment, quelque chose qui serait parfois plus fort qu’une Coupe du monde ou une Ligue des champions, parce qu’il n’appartient littéralement qu’à soi.
Il suffit de voir les médias en parler à longueur d’année (So Foot compris, parfois), en octobre comme en mars, comme si l’intérêt d’un match résidait parfois dans la conséquence qu’il pourrait avoir dans la course au Ballon d’or, qui ne devrait pas passionner autant dans un monde qui tourne ballon rond.


