On connaît le plan B si la Seine n’est pas baignable pour les JO
JO PARIS 2024 – L’épreuve de natation en eau libre peut prendre une grande respiration. Dans le scénario du pire, où la Seine ne serait pas baignable pour les épreuves des Jeux olympiques prévue dans les eaux du fleuve, Tony Estanguet a levé le voile sur l’option envisagée pour pallier les soucis de qualité de l’eau.
Bien que confiant sur la bonne tenue des épreuves dans la Seine durant les JO de Paris 2024, l’ancien sportif et président du Cojop a expliqué à L’Équipe ce vendredi 5 juillet avoir désigné un « site de réserve » pour la natation marathon. Il s’agit du « site de canoë et d’aviron de Vaires-sur-Marne, qui offre toutes les caractéristiques pour accueillir ces épreuves », explique-t-il au journal sportif.
Un endroit situé en Seine-et-Marne déjà bien connu des amateurs d’épreuves olympiques, puisqu’il sera mis à contribution pour les épreuves de canoë et d’aviron cet été. L’idée de « plans de contingence pour reporter l’épreuve de natation marathon » est également envisagée, mais sans plus de détails à ce stade.
Tony Estanguet confirme néanmoins que la tendance commence progressivement à s’inverser pour le plan A. « Sur les neuf derniers jours, sept auraient permis la tenue des compétitions dans la Seine », affirme le président du Cojop. « La qualité de l’eau s’améliore alors même que l’on a des débits beaucoup plus importants que la normale ».
Transformation possible pour le triathlon
Mais qu’en est-il pour l’autre épreuve disputée dans la Seine cet été, le triathlon ? Plus ou moins la même chose selon Tony Estanguet, qui évoque d’autres « plans de contingence pour reporter les compétitions ». Une solution qui lui permet d’être « relativement serein en cas d’épisodes pluvieux » entre le 26 juillet et le 11 août.
Tony Estanguet évoque quand même un plan B bis pour le triathlon, qui pourrait être transformé en duathlon « en tout dernier recours ». Une option permise par « les règlements », selon le triple champion olympique. Les épreuves de triathlon doivent se tenir les 30, 31 juillet et 5 août, et celles de natation-marathon les 8 et 9 août.
Lors de cette interview, Tony Estanguet a également eu l’occasion de revenir sur la brûlante actualité politique française, pas loin de faire de l’ombre au coup d’envoi des JO de Paris. Pas un problème pour l’athlète français retraité : « Mon job n’est pas d’être inquiet, c’est de garantir la réussite des Jeux, quelles que soient les conditions ».
« Dans le contexte actuel, je ressens de manière encore plus forte notre responsabilité de tenir notre promesse d’ouvrir grand les Jeux », glisse-t-il quand même pour répondre aux « pessimismes ambiants ».
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