Rugby fauteuil, cécifoot… Révisez les règles des sports collectifs aux Jeux paralympiques
JEUX PARALYMPIQUES – Pour ce premier week-end des Jeux paralympiques, vous allez peut-être en profiter pour regarder les épreuves sur France Télévisions ou Eurosport, voire vous rendre sur les sites si vous faites partie des déjà 2 millions de personnes à avoir acheté des billets.
Pour se mettre bien dans le bain, Le HuffPost fait le point sur les règles et spécificités des cinq sports collectifs paralympiques.
• Basket-ball fauteuil
Ce qui ne change pas par rapport au basket-ball :
Beaucoup de choses. Le terrain reste le même (28 x 15 m), tout comme la hauteur des paniers (3,05 m). Le scoring aussi, avec les tirs à 2 et 3 points, ainsi que le lancer franc à 1 point. Les deux équipes sont toujours composées de cinq joueurs.
Ce qui change par rapport au basket-ball :
Fauteuil oblige, la règle du « marcher » est adaptée : les joueurs doivent faire rebondir le ballon ou faire une passe toutes les deux poussées de roues. Il n’y a pas de reprise de dribble.
La classification :
Chaque joueur a une note de 1,0 à 4,5 selon son degré de handicap. Au total, chaque équipe sur le terrain ne doit pas dépasser un total de 14 points.
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• Rugby fauteuil
Ce qui ne change pas par rapport au rugby :
Il faut franchir la ligne d’en-but adverse pour inscrire un essai.
Ce qui change par rapport au rugby :
Quasiment tout. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, le rugby fauteuil ne se joue pas avec un ballon ovale, mais bien avec le ballon rond du volley-ball. Les quatre joueurs de chaque équipe – potentiellement mixte – doivent se transmettre la balle pour aller franchir la ligne d’en but adverse. Un essai est validé si au moins deux des roues du fauteuil ont passé la ligne.
Autre spécificité : les passes en avant sont autorisées. Chaque joueur a par ailleurs dix secondes pour dribbler ou passer le ballon.
Le terrain mesure 28 x 15 m et les matchs se disputent en quatre périodes de huit minutes. Les attaquants doivent marquer un essai en 40 secondes, qui vaut un point. Passé ce délai, le ballon est remis à l’équipe adverse.
La classification :
Dans ce sport où s’alignent des sportifs ayant un handicap aux membres supérieurs et inférieurs, chaque joueur est classé par points selon son degré de handicap : de 0,5 point (pour le plus pénalisé) à 3,5 points. Une équipe ne peut totaliser plus de 8 points sur le terrain, mais faire entrer une joueuse augmente le plafond de 0,5 point.
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• Cécifoot
Ce qui ne change pas par rapport au football :
Le gardien de but, qui a le droit de voir et n’est pas atteint d’un handicap, ainsi que le décompte des points, but par but.
Ce qui change par rapport au football :
Destiné aux parasportifs ayant un handicap visuel, le cécifoot se joue à cinq contre cinq sur un terrain de 40 x 20 m. Le son joue un rôle central, puisque le ballon contient des grelots permettant aux joueurs de le repérer. C’est pourquoi le silence absolu est exigé en tribunes et autour du terrain lorsque la balle est en jeu.
En attaque, les joueurs sont guidés par un assistant positionné derrière les buts adverses qui les oriente afin de trouver leur chemin vers les filets de l’équipe adverse. En plus du bruit des grelots, le « voy ! » est un élément caractéristique du sport : c’est par ce code vocal que les joueurs indiquent leur présence à proximité du ballon.
La classification :
Plusieurs catégories existent selon l’acuité visuelle (nulle ou très faible) des joueurs (B1, B2 et B3). Mais afin de préserver l’équité aux Jeux paralympiques, chaque joueur évolue les yeux bandés.
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• Volley-ball assis
Ce qui ne change pas par rapport au volley-ball :
Les matchs se jouent en trois sets gagnants disputés en 25 points, à l’exception du 5e (en 15 points). Il faut au moins deux points d’écart pour remporter un set. Il y a toujours six joueurs par équipe – dont la présence d’un libéro à l’arrière, qui n’a le droit que de défendre – et le ballon utilisé reste le même.
Ce qui change par rapport au volley-ball :
Le terrain est plus petit (6 x 10 m), du fait des déplacements plus compliqués. Le filet est placé à 1,15 m du sol pour les hommes et à 1,05 m pour les femmes. De fait, il est possible de contrer les services, ce qui est un élément important du jeu.
Les six joueurs de chaque équipe ont l’obligation d’être assis. Les fesses ou le dos des joueurs doivent toujours rester en contact avec le sol. Ils peuvent donc se déplacer en glissant.
La classification :
Il ne peut y avoir que deux joueurs VS2 maximum par équipe inscrits sur la feuille de match, et seulement un à la fois sur le terrain.
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• Goalball
Réservé aux sportifs mal et non voyants, ce sport n’a pas d’équivalent olympique. Au goalball, chaque équipe est composée de trois joueurs et trois remplaçants. La règle du jeu ? Lancer la balle dans le but adverse pendant une rencontre divisée en deux périodes de 12 minutes, sur un terrain de la surface d’un terrain de volley-ball.
Le but mesure 9 mètres, soit toute la largeur du terrain. Des marques au sol sont installées afin d’aider les joueurs à se repérer. Chaque joueur, en position d’attaque, dispose de 10 secondes pour effectuer son tir. Pour empêcher leurs adversaires de marquer, les défenseurs s’allongent de tout leur long afin de stopper le ballon.
Autre règle d’or à respecter : le public doit impérativement rester silencieux afin que les joueurs puissent entendre le bruit de la balle, remplie de grelots.
La classification :
Plusieurs catégories existent selon l’acuité visuelle des joueurs (B1, B2 et B3). Mais comme au cécifoot, les joueurs ont les yeux bandés aux Jeux paralympiques pour assurer l’équité entre les équipes.
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