Trump réagit à la controverse sur une boxeuse algérienne avec une énième sortie transphobe
ÉTATS-UNIS – Une réaction dont on aurait pu se passer. Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a réagi ce jeudi 1er août à la polémique autour du combat de boxe entre l’Algérienne Imane Khelif et l’Italienne Angela Carini en moins de 66 kg… avec des propos transphobes.
Petit rappel des faits. Lors du huitième de finale entre les deux femmes ce jeudi, Angela Carini a décidé d’arrêter le combat au bout de seulement 46 secondes, après avoir reçu un coup violent au visage. « Je ne suis personne pour juger ou prendre une décision, si cette femme est ici, il y a une raison », a-t-elle déclaré à l’agence de presse italienne Ansa.
Ces mots font référence à l’Algérienne qui est hyperandrogène (dont le corps produit naturellement un excès d’hormones mâles), et qui avait été écartée d’une précédente compétition de boxe pour avoir échoué à un test d’établissement de son genre.
Trump transphobe et sexiste
Son exclusion a été dénoncée par le comité d’organisation olympique (CIO), qui n’a pas vu de problème à sa participation aux JO. Sauf qu’après l’abandon de l’Italienne, Imane Khelif a été la cible de nombreuses attaques. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a par exemple regretté « un combat qui n’était pas sur un pied d’égalité ».
Donald Trump habitué des propos agressifs en a aussi mis en couche. Sur son réseau Truth Social, il a promis qu’il « exclurait les hommes des compétitions de femmes » s’il était élu en novembre. L’écrivaine J.K. Rowling tout aussi connue pour ses visions controversées sur le sujet a ajouté son grain de sel : « Expliquez pourquoi vous acceptez qu’un homme batte une femme en public pour votre divertissement. »
Cette sortie de Donald Trump n’est que la dernière d’une série problématique. La veille, il a notamment accusé sa rivale démocrate pour la présidentielle Kamala Harris d’être « devenue noire » dans un intérêt électoraliste, et a affirmé qu’il était le meilleur président pour les Afro-américains depuis Abraham Lincoln, qui a permis l’abolition de l’esclavage aux États-Unis. Sans oublier les dizaines de fois où il a tenu des propos sexistes contre la vice-présidente, qu’il a qualifiée de « bête comme une pierre » et de « folle » à de nombreuses reprises.
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