Un jour, une finale, le calendrier subjectif du « HuffPost » pour les Jeux olympiques
JO DE PARIS 2024 – 10 500 athlètes retenus, 18 jours de compétition, plus de 200 pays représentés et du sport pratiquement toute la journée sur une multitude de chaînes de télévision. Alors que les Jeux olympiques de Paris commencent pour de bon ce vendredi 26 juillet avec la cérémonie d’ouverture sur la Seine, difficile de s’organiser pour ne rien manquer de l’événement.
La France, qui vise un top 5 au classement des médailles, aligne près de 600 représentants et sera en lice dans une immense majorité des 329 épreuves du programme olympique. Et si l’on ajoute à cela les épreuves incontournables des Jeux, les sites les plus spectaculaires où seront organisées les épreuves (à Paris et ailleurs) et les innombrables stars mondiales qui tenteront de repartir avec une breloque, il faudra faire des choix, même pour les plus grands passionnés de sport.
Que vous soyez en congés, coincé au travail une bonne partie de la journée et simplement réfractaire à l’idée de passer quinze jours scotché à la télé, Le HuffPost a pensé à vous et vous a concocté un calendrier au principe simple : vous suggérer une épreuve à regarder chaque jour, avec à chaque fois une médaille à la clé. Voici le programme…
Sport spectaculaire aux rencontres express, le rugby à VII a donné le coup d’envoi des Jeux olympiques de Paris avec de premières rencontres au stade de France dès le mercredi 24 juillet. Et dans une discipline où les Bleus n’étaient même pas qualifiés à Tokyo, c’est la présence d’Antoine Dupont et la formidable dynamique du moment de l’équipe de France qui rend la finale de ce samedi immanquable.
À seulement 22 ans, Léon Marchand est déjà l’unique Français cinq fois champion du monde de natation. Et c’est peut-être sur le 400 mètres 4 nages, course dont il est le recordman du monde, qu’il a le plus de chances de remporter sa première médaille d’or olympique. L’occasion aussi de découvrir l’impressionnant bassin olympique de 50m installé en quelques semaines à l’intérieur de La Défense Arena, d’ordinaire stade de rugby et salle de concert géante de l’ouest parisien.
La verrière du Grand palais est l’un des lieux les plus atypiques de la capitale française, accueillant chaque année tant des défilés de mode que des compétitions équestres et autres expositions. En ce début de quinzaine olympique, ce sont les escrimeurs qui y sont conviés, et en particulier ce lundi les formidables sabreuses de l’équipe de France : Sara Balzer, Manon Apithy-Brunet et Cécilia Berder.
Et comme un clin d’œil, c’est au Grand palais éphémère, structure construite sur le Champ-de-Mars pour remplacer le Grand palais le temps de quelques travaux, que nous emmène notre prochaine finale. En l’occurrence celle des -63 kg en judo, une catégorie où règne (pratiquement) sans partage la Française Clarisse Agbégnénou. Qui aura cette année l’occasion de devenir la première femme triple championne olympique de son sport.
Ce mercredi, la finale que nous avons retenue s’adresse aux lève-tôt. Ou aux noctambules, c’est selon. Car c’est bien avant l’aube que débuteront les finales des épreuves de surf, à l’autre bout du monde par rapport à Paris. Sur la vague mythique de Teahupo’o, à Tahiti, les meilleurs surfeurs et surfeuses de la planète (dont les Français Johanne Defay, Vahiné Fierro, Kauli Vaast et Joan Duru) s’affronteront dans un cadre à couper le souffle.
Du haut de son mètre 42, c’est une géante de son sport. L’Américaine Simone Biles, 23 titres mondiaux et quatre olympiques, fait son grand retour sur la plus belle scène du monde, trois ans après avoir quitté les Jeux de Tokyo éreintée mentalement et physiquement. Pour s’offrir une sortie légendaire à Bercy ?
Après les abords de la tour Eiffel, le Grand palais et même Tahiti, voici le château de Versailles. C’est ici que seront organisées les différentes épreuves d’équitation, dans les jardins imaginés pour Louis XIV au XVIIe siècle. On vous y donne rendez-vous pour une épreuve particulièrement spectaculaire : le concours de saut d’obstacles par équipes.
Il y a un titre olympique à aller glaner dans les rues de Montmartre. Ce samedi 3 août, après un départ depuis le Trocadéro, les meilleurs cyclistes de la planète iront découvrir la vallée de Chevreuse avant de revenir s’affronter, 250 kilomètres plus loin, sur les pavés parisiens. Une épreuve qui promet d’offrir quelques magnifiques vues de Paris et un spectacle dantesque.
C’est l’un des incontournables des JO, là où le sport écrit sa légende tous les quatre ans. Ce dimanche soir, sur la piste violette du Stade de France, le successeur de Jesse Owens, Carl Lewis ou Usain Bolt sera sacré. S’agira-t-il du favori américain Noah Lyles ? Ou d’une surprise à l’instar de l’Italien Marcell Jacobs, titré à Tokyo ? Réponse sur les coups de 21 h 50 et un peu moins de dix secondes.
Sans être forcément nommée, c’est peut-être l’une des épreuves qui ont fait couler le plus d’encre à l’approche des Jeux. Ce lundi matin, dans la chaleur de l’été parisien, les meilleurs triathlètes de la planète (dont quatre Français) vont se jeter à l’eau dans la Seine pour se disputer le titre du relais mixte. Du moins si les conditions sanitaires le permettent. Si c’est le cas, les images devraient en impressionner plus d’un, comme l’avait déjà prouvé le test event de l’an passé.
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Course ouverte et spectaculaire, le 200 mètres des Jeux de Paris devrait donner lieur à un nouvel affrontement entre Jamaïcaines et Américaines. Mais difficile de prédire qui triomphera entre Shericka Jackson, passée tout près de faire tomber de record du monde dantant de 1988 l’été dernier, et Gabby Thomas, l’Américaine qui est parvenue à éliminer sa rivale Sha’Carri Richardson lors des qualifications. À moins que l’Ivoirienne Marie-Josée Ta Lou, la Saint-Lucienne Julien Alfred, voire une Européenne ne crée la surprise ?
La communication des Jeux de Paris a été axée, entre autres, sur la modernité. C’est notamment le sens du « parc urbain » créé place de la Concorde et qui accueillera différentes épreuves telles que le basket 3×3, le BMX freestyle ou le breakdance, qui fera ses débuts à Paris. Et ce mercredi 7 août, c’est le skateboard qui sacrera son champion olympique dans la discipline du park, soit à l’intérieur d’une grande cuvette garnie de rampes et de bosses.
Les JO, c’est Paris. Mais pas seulement. À l’autre bout de la France, du côté de Marseille, on va aussi vibrer au rythme de Jeux. Et en l’occurrence des épreuves de voile, toutes organisées dans la « marina » de la cité phocéenne. Pour ce programme subjectif, on a choisi la finale du kitesurf, nouvelle discipline du programme olympique dans laquelle la France a des chances de briller grâce à Lauriane Nolot, double championne du monde en titre.
Ils sont un peu rentrés dans le rang après un formidable début d’année 2024, mais pourraient bien offrir une médaille à l’équipe de France. Ce vendredi 9 août, les frères Alexis et Félix Lebrun, accompagnés de Simon Gauzy, tenteront de mettre un terme à l’écrasante domination chinoise en tennis de table. Un défi colossal, mais qui méritera un coup d’œil.
Cela fait un peu plus de 30 ans et l’exceptionnel tournoi de la Dream team à Barcelone en 1992 que le basket est devenu l’attraction principale des JO. Et c’est peu dire que le cru parisien ne devrait pas faire exception à la règle, si l’on se fie à l’armada envoyée par les États-Unis, à la qualité d’un collectif canadien que l’on imagine capable de battre n’importe qui et à la présence d’une bonne partie des meilleurs joueurs NBA (Giannis Antetokounmpo, Nikola Jokic… et Victor Wembanyama bien sûr).
Vous reprendrez bien un peu de Paris pour conclure la quinzaine ? Avant de clore ces JO français, les meilleures marathoniennes de la planète s’offriront une déambulation qui promet encore de magnifiques images et un parcours des plus ardus, surtout si la chaleur s’invite à la fête. Passant par l’Hôtel de ville, le palais Garnier, la tour Eiffel, le château de Versailles et l’esplanade des Invalides, et empruntant quelques passages particulièrement vallonnés des Hauts-de-Seine et des Yvelines, la course est présentée comme le marathon « le plus dur de l’histoire des JO ». De quoi conclure les Jeux en apothéose.
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