Voici combien rapporte une médaille olympique pour un athlète français
JEUX OLYMPIQUES – Une médaille, un poster des JO de Paris 2024… et une prime. Les athlètes français qui arrivent sur le podium ont le droit à une somme d’argent accordée par l’État, dont le montant diffère selon le métal de la breloque. Le HuffPost vous explique comment ça marche.
La vététiste Pauline Ferrand-Prévot, Léon Marchand… En seulement deux jours de compétition, la France a déjà chanté la Marseillaise plusieurs fois. Tous les médaillés d’or recevront à ce titre 80 000 euros de la part l’État. C’est 15 000 euros de plus que lors des précédents JO à Tokyo.
L’épéiste Yannick Borel ou le judoka Luka Mkheidze sont de leur côté arrivés sur la deuxième marche du podium. Ils auront le droit à moitié moins que les athlètes couverts d’or, c’est-à-dire 40 000 euros. Là encore, le montant est en hausse par rapport aux Jeux de Tokyo en 2021 où la prime était de 25 000 euros.
Les montants de Tokyo revus à la hausse
Enfin, les athlètes arrivés en troisième position comme les judokates Amandine Buchard ou Shirine Boukli auront droit à 15 000 euros. À Tokyo, c’était 10 000 euros. L’encadrement et les entraîneurs des athlètes reçoivent aussi une prime lors de la victoire de leur poulain.
Plusieurs détails doivent ensuite être pris en compte. D’abord, les sommes sont les mêmes pour les athlètes olympiques et paralympiques. Les Jeux paralympiques se tiendront du 28 août au 8 septembre. Ensuite comme le précise l’Équipe, ces montants ne sont pas nets d’impôt et les médaillés devront payer l’impôt sur le revenu.
Mais alors Léon Marchand, engagé sur quatre courses en individuel, pourrait-il empocher 320 000 euros ? Et pourquoi pas 400 000 euros, si le relais français parvient aussi à remporter l’or ? Un sacré jackpot… qui n’existera pas pour deux raisons : les montants ne sont pas cumulables, et les athlètes des sports collectifs doivent se partager le pactole équitablement. Cette dernière condition concerne Antoine Dupont et ses coéquipiers du rugby à 7, en or après leur victoire face aux Fidji.
D’un demi-million à zéro euro
Ce n’est pas la seule récompense pécuniaire possible pour les athlètes français, dont nombre d’entre eux ne sont pas professionnels. Si le Comité international olympique (CIO) n’offre pas de prime, chaque fédération sportive à le droit d’en mettre en place.
Ainsi pour la première fois aux JO de Paris, la fédération internationale d’athlétisme World Athletics a décidé d’octroyer 50 000 dollars (environ 46 000 euros) à ses champions olympiques. Les relayeurs en or devront se partager le butin.
Au niveau international, tous les athlètes ne sont pas logés à la même enseigne. Si aux États-Unis les médaillés reçoivent des montants équivalents à ceux de la France, Singapour ou Hong Kong vont beaucoup plus loin en proposant des primes supérieures à un demi-million d’euros. À l’inverse en Norvège, en Suède ou en Nouvelle-Zélande : c’est 0.
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