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Voici les objectifs et meilleures chances de médailles tricolores aux Jeux paralympiques

JO PARIS 2024 – 11 titres olympiques au Japon. Le double à Paris ? Avant le coup d’envoi des Jeux paralympiques de Paris 2024 ce jeudi 29 août, la France se sent pousser des ailes, à la faveur des belles performances de ses athlètes aux Jeux olympiques. En battant son record de médailles d’or (16) et en terminant dans le top 5 le 11 août dernier, la délégation française conserve assez logiquement de grandes ambitions pour la suite de ces Jeux à domicile.

Au micro de LCI mardi 27 août, la ministre des Sports démissionnaire Amélie Oudéa-Castéra a fixé le cap de la délégation tricolore, une nouvelle fois ambitieux. Avec pour mission d’intégrer le « top 8 » et de décrocher une vingtaine de médailles d’or, la France aura fort à faire cette année, après les 11 titres olympiques de Tokyo et une décevante 14e place.

La France est d’ailleurs à la peine depuis le début du XXIe siècle dans les disciplines paralympiques et compte bien capitaliser sur ces Jeux à domicile pour changer la donne.

À l’occasion du début des épreuves, Le HuffPost fait le point sur les meilleures chances de médailles françaises pour espérer atteindre le « top 8 » et titiller la performance de Sydney 2000 : 30 médailles d’or et la septième place du classement final.

· Alexis Hanquinquant (triathlon)

Avec son palmarès étourdissant, Alexis Hanquinquant a toutes les cartes en main pour retrouver sa médaille d’or glanée au Japon. Cerise sur le gâteau de ces Jeux disputés à domicile : il a été désigné porte-drapeau de la délégation française, symbole des nombreux espoirs qui pèsent sur lui à Paris.

· Nantenin Keïta (athlétisme)

D’un porte-drapeau à une autre : la spécialiste du 400 m âgée de 39 ans devra se dépasser pour retrouver un podium olympique à Paris après avoir échoué à la quatrième place des Jeux de Tokyo, quatre ans après sa médaille d’or à Rio.

· Dimitri Pavadé (saut en longueur)

Si la France n’a que très peu brillé sur la piste olympique d’athlétisme, le talentueux sauteur réunionnais pourrait lui aussi permettre de redorer le blason français après avoir obtenu le titre de vice-champion paralympique à Tokyo avec ses 7,39 m. Seule inconnue cette année pour lui : son retour tardif à la compétition, après une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit il y a plus d’un an.

· Alex Portal (natation)

Après la moisson dorée des JO, la paranatation tricolore rêve d’un succès digne de celui de Léon Marchand. Elle compte pour cela sur Alex Portal, grand espoir français à qui il ne manque finalement qu’une médaille d’or olympique après une d’argent (200 m quatre nages) et une de bronze (400 m nage libre) aux Jeux de Tokyo.

· Ugo Didier (natation)

En plus d’Alex Portal, la France compte Ugo Didier dans ses rangs, double médaillé au Japon (argent en 400 m nage libre et bronze en 200 m quatre nages). Le jeune nageur de 22 ans reste d’ailleurs sur une forme étincelante depuis le début de l’année, avec trois médailles d’or et deux d’argent récoltées lors des championnats d’Europe 2024, ainsi que quatre médailles d’argent aux derniers championnats du monde.

· Alexandre Leauté (cyclisme)

À Tokyo, c’est une farandole de médailles qu’Alexandre Leauté avait décrochée pour sa première participation, avec le titre en poursuite sur piste, deux médailles d’argent et deux médailles de bronze. Avec 19 titres de champion du monde à seulement 23 ans (sur piste ou en contre-la-montre) il sera bien difficile pour lui d’imaginer un bilan moins prestigieux durant ces Jeux.

· Heïdi Gaugain (cyclisme)

Impossible de parler des chances de médailles françaises sans évoquer les grandes ambitions d’Heïdi Gaugain. Jeune étoile montante du cyclisme, Heïdi Gaugain peut se targuer d’être la première athlète handisport à être devenue championne du monde chez les valides. Benjamine de l’équipe de France, elle est double championne du monde dans sa catégorie (C5).

· Faustine Noël (badminton)

Pour la para-badiste Faustine Noël, l’objectif est clair : tout miser sur le double mixte, où elle sera alignée avec Lucas Mazur. Ensemble, c’est l’argent qu’ils avaient décroché au Japon. Si elle dit être focalisée à « 90 % sur le double mixte », la trentenaire sera également alignée en simple dames pour la première fois aux Jeux.

· Fabien Lamirault (tennis de table)

Vétéran du paratennis de table français, le pongiste de 43 ans reste sur 4 médailles d’or paralympiques, glanées à chaque fois en simple et en équipe à Tokyo et Rio. La passe de trois à Paris est donc loin d’être irréalisable, même s’il semble plutôt miser sur le double que le simple à Paris.

· Équipe de France masculine de rugby fauteuil

Inspirée par l’exploit de l’équipe de rugby à VII lors des JO de Paris, l’équipe de France de rugby fauteuil se prend à rêver d’un titre olympique à domicile devant son public. D’autant que les Bleus pourront compter sur leur star Ryadh Sallem, athlète hors-norme de 52 ans qui dispose de 15 titres de champion de France en para-natation (et un record du monde) ainsi que de trois titres européens de basket fauteuil, sans oublier les deux titres de champion d’Europe dans la discipline où il s’illustrera durant ces Jeux.

· Stéphane Houdet (tennis fauteuil)

Si les Français n’ont clairement pas brillé sur la terre battue parisienne cet été, la lumière pourrait une fois de plus venir de l’expérimenté Stéphane Houdet. À 53 ans, il reste sur trois médailles d’or en double, dont deux d’affilée à Rio et Tokyo. Mais à Paris, c’est le simple qu’il vise en priorité. Un titre olympique en simple qu’il n’a d’ailleurs jamais remporté, se contentant de l’argent à Londres 2012.

· Sandrine Martinet (judo)

Les tatamis parisiens seront à n’en pas douter le terrain de jeu idéal pour la porte-drapeau française des Jeux paralympiques de Tokyo. Médaillée d’or en 2016 et trois fois vice-championne en cinq participations, la parajudokate de 41 ans rêve de briller une dernière fois à Paris.

· Nélia Barbosa (canoë-kayak)

Quoi de mieux que l’or après avoir obtenu l’argent à Tokyo ? C’est ce que doit se dire Nélia Barbosa, engagée sur le 200 mètres KL3 à Paris pour ses deuxièmes Jeux paralympiques. Âgée de 25 ans, la Française est en forme après son très bon résultat lors des derniers Mondiaux, avec un titre de vice-championne du monde à la clé. Reste à savoir si elle aura les ressources nécessaires pour faire tomber sa grande rivale britannique, Laura Sugar, à Paris.

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