Air France, Transavia, … Ces compagnies aériennes suspendent leurs vols vers le Liban

TRANSPORTS – Il n’est plus possible de se rendre à Beyrouth avec plusieurs compagnies européennes. La compagnie Lufthansa a annoncé ce lundi 29 juillet suspendre ses vols vers le Liban jusqu’au « 5 août inclus en raison des développements actuels au Moyen-Orient », a déclaré lundi un porte-parole de l’entreprise à l’AFP. Les compagnies aériennes Air France et Transavia France ont également annoncé suspendre leur desserte de Beyrouth ce lundi 29 et mardi 30 juillet, « en raison de la situation sécuritaire à destination ».

Un vol de la compagnie grecque Aegean a également été annulé dans la nuit de dimanche à lundi, a déclaré lundi à l’AFP une source aéroportuaire grecque. La compagnie libanaise Middle East Airlines a pour sa part indiqué dans un communiqué qu’elle avait reprogrammé un certain nombre de vols, invoquant des « raisons techniques liées à la répartition des risques d’assurance ».

Ce n’est pas la première fois que le groupe Lufthansa interrompt ses voyages dans la région ces derniers mois, à la suite du début de la crise à Gaza. La compagnie assure d’habitude, des liaisons régulières vers le Liban exclusivement via l’aéroport de Beyrouth. Cette nouvelle suspension intervient alors qu’une attaque à la roquette a fait 12 morts dans le Golan Syrien, annexé par Israël, tous des enfants.

Israël promet de riposter « avec force »

Selon l’armée israélienne, la roquette a été tirée depuis le Liban par le mouvement islamiste Hezbollah, soutenu par l’Iran. Israël a promis dimanche 28 juillet de riposter « avec force » contre cette frappe. Le cabinet de sécurité israélien a autorisé le premier Ministre Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense Yoav Gallant à « décider de la manière et du moment pour répondre à l’organisation terroriste du Hezbollah ».

Les forces israéliennes et le Hezbollah échangent des tirs transfrontaliers depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas en octobre, ce qui a ravivé les craintes que le conflit en Palestine s’étende au Liban, déjà en proie à une grave crise économique et à une instabilité politique.

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